L’Autorité Nationale du Médicament et des Produits de Santé (Infarmed) a finalisé, au cours des six premiers mois de cette année, le financement de 188 médicaments, dont certains sont considérés comme « innovants ».
« L’Infarmed a conclu, entre janvier et juin 2025, le financement public de 51 médicaments innovants, renforçant l’accès des usagers du Service National de Santé (SNS) à de nouvelles options thérapeutiques », indique le site.
Le schéma laissé sur la même page fournit également d’autres informations, comme le top des cinq domaines thérapeutiques des médicaments financés.
Selon les informations fournies, en tête de liste se trouvent des médicaments dans les domaines de l’oncologie, du sang, du système nerveux central, du système cardiovasculaire et de l’endocrinologie.
Outre les 51 médicaments innovants, 41 nouvelles présentations ou dosages de médicaments déjà financés ont également été financés, « ce qui permet une meilleure adaptation des traitements aux besoins des patients ».
« Les 89 médicaments génériques et les sept biosimilaires approuvés assurent le traitement avec la même substance active que les médicaments de référence, à un coût inférieur », détaille l’autorité.
Face à ce feu vert, le président de l’Infarmed, Rui Santos Ivo, a souligné que « l’évaluation pour le financement public de ces médicaments reflète l’engagement de l’Infarmed à continuer à garantir l’accès des personnes à des thérapies efficaces, sûres et durables, en promouvant l’innovation et l’équilibre dans le système de santé. »
L’autorité souligne également que ces autorisations résultent d’une évaluation technico-scientifique « rigoureuse » réalisée par des spécialistes. Il arrive souvent que des analyses de qualité des lots de médicaments débouchent sur des alertes émises par l’autorité. Ce lundi, par exemple, Infarmed a suspendu un lot du médicament Fluoxetina toLife 20 mg capsules, contenant 60 unités, dans lequel un « résultat analytique supérieur aux limites acceptables pour une impureté » a été détecté.
En avertissant que les usagers utilisant des médicaments du lot n° 23KN163A ne doivent pas interrompre le traitement, l’Infarmed conseille de « contacter dès que possible leur médecin pour qu’il puisse analyser la nécessité ou non de la substitution par un médicament alternatif. »
Attention ! Infarmed suspend la vente d’un lot d’antidépresseurs
L’information a été communiquée lundi par Infarmed via une note d’information publiée sur son site. En cause, le lot n° 23KN163A du médicament Fluoxetina toLife 20 mg capsules, contenant 60 unités, où un « résultat analytique supérieur aux limites acceptables pour une impureté » a été détecté.
Notícias ao Minuto | 18:21 – 04/08/2025
Des informations détaillées sur les autorisations et le financement des médicaments sont également disponibles sur Infomed, la base nationale de données sur les médicaments à usage humain.
Rappelons que, comme mentionné sur le site de l’Infarmed, il s’agit d’un institut public à régime spécial, « conformément à la loi, intégré dans l’administration indirecte de l’État, doté d’une autonomie administrative, financière et d’un patrimoine propre. »
En plus de surveiller la consommation et l’utilisation des médicaments à usage humain et des produits de santé, les attributions de l’Infarmed incluent :
- Assurer l’intégration et la participation adéquates dans le cadre du système de l’Union Européenne relatif à l’évaluation et la supervision des médicaments à usage humain, y compris la coordination avec l’Agence Européenne des Médicaments, la Commission Européenne, et d’autres institutions européennes ;
- Développer des activités de coopération nationale et internationale, de nature bilatérale ou multilatérale, dans le cadre de ses attributions ;
- Promouvoir et soutenir, en collaboration avec les universités et d’autres institutions de recherche et développement, nationales ou étrangères, l’étude et la recherche dans les domaines de la science et de la technologie pharmaceutiques, de la biotechnologie, de la pharmacologie, de la pharmacoeconomie et de la pharmacoépidémiologie ;
- Contribuer à la formulation de la politique de santé, notamment dans la définition et l’exécution des politiques concernant les médicaments à usage humain et les produits de santé, y compris les dispositifs médicaux, les produits cosmétiques et d’hygiène corporelle ;
- Autres fonctions que vous pouvez consulter ici.