Le ministre des Affaires étrangères, Paulo Rangel, a commenté la question du financement de l’Ukraine, qui est discutée ce lundi 15 décembre à Bruxelles, en Belgique.
Pour le ministre, « il est absolument nécessaire » qu’une solution financière pour le soutien à l’Ukraine émerge du Conseil européen.
« La question des actifs russes immobilisés a des possibilités d’avancer, avec les garanties que la commission a déjà étudiées et qu’elle peut encore, d’une manière ou d’une autre, sophistiquer et adapter, notamment celles qui sont les observations et préoccupations de la Belgique qui, évidemment, est le pays le plus concerné par une grande concentration d’actifs dans Euroclear, » a-t-il souligné.
Paulo Rangel estime donc que « nous allons réussir à parvenir à un accord » sur cette question, mais « nous devons attendre ces jours-ci, car ce sont des jours de négociation intense ».
Selon le ministre du gouvernement portugais, le sujet ne sera abordé « que plus tard », mais dans les « conversations bilatérales, trilatérales et parfois même de groupe, c’est une question qui est sur la table, dans le but de parvenir à une solution ».
La solution de financement pourrait passer par des « solutions mixtes », qui combinent « les deux systèmes de financement envisagés auparavant ».
Paulo Rangel garde « l’espoir d’arriver à un accord substantiel sur le plan initial, qui est d’utiliser les actifs russes immobilisés, avec des garanties pour les pays qui se retrouveraient dans une situation moins confortable ».
À son avis, « cette semaine pourrait être très importante pour l’Europe » mais « pourrait également être source de grande déception » car « cela donne une grande autonomie à l’Europe et à l’Ukraine, offrant un ballon d’oxygène pour les prochaines années, que ce soit pour l’effort militaire ou pour l’effort financier, administratif et même pour l’intégration future ».