Le Président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, a déclaré que le classement sans suite de l’enquête préventive sur Spinumviva « est la justice en action ».
« La démocratie a besoin d’une justice forte. Une justice forte est une justice qui doit, je l’ai dit à plusieurs reprises, être aussi rapide que possible, mais la rapidité dépend de nombreux facteurs », a-t-il affirmé lors de déclarations aux journalistes, en marge de la clôture de la 12e Rencontre Annuelle du Conseil de la Diaspora Portugaise, à Cascais. « Ce qui s’est passé, c’est que, après je ne sais combien de mois, il y a eu une décision. C’est la justice en action. »
« La décision est ce qu’elle est […], c’est celle que l’entité compétente a jugé devoir prendre. Quant au délai, comme vous le savez, il s’agissait d’un mécanisme procédural qui n’implique pas une série de démarches et dans lequel personne ne peut être contraint de collaborer », a expliqué Marcelo Rebelo de Sousa.
« Donc, il s’agissait d’obtenir des éléments pour l’enquête, soit les personnes acceptent d’elles-mêmes, de leur plein gré, et remettent les renseignements dans le délai qu’elles jugent approprié, soit non. Cela a pu ou non influencer cette ampleur et cette durée, je ne sais pas », a-t-il disserté.
Le chef de l’État a refusé de commenter si le Premier ministre avait bien fait de faire une déclaration au pays à 20h00 à propos de ce cas. Marcelo n’a pas non plus voulu commenter le fait que des questions de justice aient déjà conduit à la chute de deux gouvernements.
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De pierre dans la chaussure à cadeau dans le bas de Noël de Montenegro. L’affaire Spinumviva
L’affaire de la polémique entreprise familiale du Premier ministre a provoqué une crise politique, après que le DCIAP a instauré, en mars de cette année, une enquête préventive visant Luís Montenegro. Désormais, le dossier est clos avec la conclusion qu’il n’y a eu aucun « délit criminel ». Mais jusqu’ici… le cyclone Spinumviva a impliqué des motions, entraîné la chute du gouvernement et traversé des campagnes électorales. Rappelons-nous.
Tomásia Sousa | 09:33 – 18/12/2025