FEUP développe des outils pour soutenir les communautés d’énergie renouvelable

FEUP développe des outils pour soutenir les communautés d'énergie renouvelable

Dans un communiqué, la FEUP explique que le projet Innovative Transactive Renewable Energy Communities (INNO-TREC) va « développer la prochaine génération d’outils numériques gratuits, intuitifs et basés sur le ‘web' », capables de soutenir tout le cycle de vie d’une Communauté d’Énergie Renouvelable (CER), depuis « la création jusqu’au dimensionnement des systèmes partagés, la gestion quotidienne, la surveillance, la maintenance et l’optimisation des performances énergétiques ».

 

Les CER sont des collectivités de consommateurs – citoyens, entreprises ou autorités locales – qui, « grâce à une installation de centrales de production d’énergie photovoltaïque partagée, produisent de l’énergie locale, propre et décarbonée », décrit la FEUP.

« Ces communautés qui se réunissent pour produire, consommer et partager une énergie 100% renouvelable sont au cœur des ambitions européennes pour un système énergétique plus propre, démocratique et durable. Cependant, malgré leur potentiel, les citoyens et entités souhaitant créer ou gérer une CER font face à des obstacles significatifs », explique-t-elle.

En cause sont « des processus légaux complexes, des défis techniques, des coûts élevés et un manque d’outils fiables pour soutenir la mise en œuvre et l’opération de systèmes photovoltaïques communautaires – la technologie la plus utilisée dans ces communautés ».

L’intention est que l’INNO-TREC établisse « les bases pour une nouvelle génération de communautés énergétiques plus efficaces, inclusives et durables, contribuant directement aux objectifs européens de neutralité carbone et de démocratisation du système énergétique », souligne la FEUP.

Avec un consortium de 20 partenaires du milieu académique et industriel, l’INNO-TREC sera testé dans six pays – Grèce, Belgique, Irlande, Royaume-Uni, Italie et Portugal, à partir de janvier.

Le projet INNO-TREC émerge ainsi « pour répondre à ces limitations », cherchant à « valider des modèles innovants de fonctionnement communautaire et de nouveaux mécanismes de transaction et valorisation énergétique adaptés aux réalités locales ».

Outre la composante technologique, l’INNO-TREC « vise à renforcer l’esprit communautaire et à promouvoir une participation, une autonomie et une rentabilité accrus au sein des CER ».

La direction portugaise du consortium sera assurée par les professeurs João Catalão et Cláudio Monteiro de la FEUP, « qui coordonneront le développement scientifique et technologique du projet au cours des prochaines années ».

« Ce projet représente une opportunité unique de réaliser un saut qualitatif dans l’accès des citoyens à l’énergie renouvelable et dans la façon dont les communautés s’organisent autour de celle-ci », soulignent les coordinateurs, cités dans le communiqué de presse.

Le projet a reçu un financement de 5,4 millions d’euros de la Commission européenne.