Fenprof se joint à la grève générale contre le « recul civilisationnel »

Fenprof se joint à la grève générale contre le "recul civilisationnel"

« Après un vaste processus d’écoute, impliquant des centaines de réunions et de plénières syndicales à travers le pays, et considérant la réflexion des syndicats intégrés dans cette fédération, la Fenprof a décidé, sur la base de l’unité et de l’action avec les autres travailleurs, de converger vers la grève générale », a expliqué l’organisation syndicale.

Dans un communiqué, la Fenprof soutient que le projet de modification de la législation du travail représente une « grave atteinte aux droits des travailleurs » et un « recul civilisationnel ».

En ce qui concerne les propositions du gouvernement, elle critique notamment ce qu’elle qualifie d’attentat à la liberté syndicale et au droit de grève, la perte des droits de maternité et de paternité, ou la flexibilité incontrôlée des horaires de travail.

« À un moment où les éducateurs, enseignants et chercheurs sont profondément mobilisés pour l’urgence de la valorisation de leurs carrières (…), l’approbation d’un tel projet constituerait un très grave recul civilisationnel, avec des conséquences qui toucheraient rapidement tous les secteurs », ajoutent les professeurs.

Le préavis de grève sera déposé vendredi au ministère de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation.

La grève générale du 11 décembre contre le projet de réforme de la législation du travail par le gouvernement sera la première à rassembler les deux centrales syndicales, CGTP et UGT, depuis juin 2013, lorsque le Portugal était sous l’intervention de la troïka.