« Nous pourrions être face à une situation qui, en plus de décevoir les attentes des candidats qui ont participé au concours, pourrait modifier le classement et le placement des candidats », écrit la fédération syndicale.
La décision en question, annoncée jeudi par le ministre de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation, consiste à réviser l’arrêté concernant les postes disponibles, en renforçant certaines disciplines mais sans modifier le total de 1.800 places disponibles.
Selon Fernando Alexandre, les groupes de recrutement comme celui du 1er cycle de l’enseignement primaire ou de Physique et Chimie (pour lequel aucune place n’avait été initialement proposée) seront renforcés, tandis que d’autres « où probablement il n’y a même pas assez de candidats » auront en fin de compte moins de places.
Tout en soutenant la décision d’augmenter les places pour répondre à des besoins imprévus, la Fenprof insiste toutefois que ce renforcement ne devrait pas se faire au détriment de la suppression de places dans d’autres disciplines.
« Nous sommes face à un concours public, ce qui exige une attention particulière chaque fois qu’une rectification ou un ajout est effectué, d’autant plus si cela se produit au cours du processus », souligne la Fenprof.
En plus de la révision de l’arrêté sur les places, le gouvernement a également décidé de prolonger le concours jusqu’à 23h59 le 21 novembre, soit une semaine de plus que la date initialement prévue (14 novembre).
Face à ces modifications, les enseignants qui ont déjà soumis leur candidature pourront changer leurs choix.
