Dans un communiqué adressé aux rédactions, la fédération annonce son adhésion à la grève générale du 11 décembre, afin de « rejeter le paquet législatif portant atteinte aux droits et constituant un affront à la Constitution de la République portugaise ».
La FEVICCOM souligne que le projet préliminaire du gouvernement de réforme de la législation du travail facilite « les licenciements et leur ‘légalisation’ sans juste cause, la dérégulation des horaires et le compte d’heures individuel, la pérennisation de la précarité du travail, la fragilisation des droits de maternité et de paternité, l’attaque contre les négociations collectives, les restrictions à la liberté syndicale, les limitations du droit de grève, entre autres ».
En participant à cette grève, la fédération de syndicats entend défendre l’emploi avec droits et la négociation collective, « des salaires dignes, des horaires de travail régulés et les 35 heures hebdomadaires, la valorisation du travail en équipe, l’amélioration des droits de maternité et de paternité, la liberté syndicale et le droit de grève ».
La FEVICCOM adresse son appel à toutes les associations patronales et entités employeuses de toute nature juridique des secteurs couverts par la fédération, tels que la construction civile, les travaux publics, la céramique, le ciment, le verre, l’optique, le béton, le bois, le liège, le marbre, les produits en ciment, entre autres.
La grève générale du 11 décembre contre le projet préliminaire du gouvernement de réforme de la législation du travail sera la première paralysie à réunir les deux centrales syndicales, CGTP et UGT, depuis juin 2013, époque où le Portugal était sous intervention de la ‘troïka’.
