Évora devient la première municipalité de l’Alentejo à prélever une taxe touristique.

Évora devient la première municipalité de l'Alentejo à prélever une taxe touristique.
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La taxe touristique dans la commune d’Évora sera de 1,5 euros, avec quelques exemptions.

 

Lors d’une clarification diffusée mercredi, la municipalité d’Évora a confirmé l’entrée en vigueur de la taxe, malgré les « doutes, critiques, suggestions et propositions » des opérateurs touristiques.

« Les premiers mois correspondent à une période d’adaptation » des opérateurs et de la municipalité « à l’application et à l’opérationnalisation de la taxe touristique, cherchant, par le dialogue et les clarifications, à répondre aux questions qui surgiront de la pratique », a souligné la municipalité.

Face aux plaintes, la municipalité a décidé de prolonger le délai pour la première communication à la municipalité concernant la collecte d’août, initialement prévue entre le 1er et le 15 septembre.

Ainsi, les opérateurs touristiques de la commune devront faire la première communication uniquement entre le 1er et le 15 octobre, coïncidant avec le délai de la deuxième communication concernant septembre, et le paiement dans les 10 jours ouvrables suivants.

Avec l’application de la taxe touristique à Évora, la région de l’Alentejo cesse d’être la seule du pays sans municipalités percevant la taxe, la municipalité d’Évora s’attendant à un revenu annuel minimum de 600 mille euros.

Au Portugal, 40 municipalités appliquent déjà une taxe touristique

Actuellement, parmi les 308 communes portugaises, plus de 40 appliquent déjà une taxe touristique, Terras de Bouro, dans le district de Braga, ayant été la dernière à rejoindre la liste, en juin.

Chaque municipalité fixe la taxe et définit les règles d’application, mais il y a des critères communs à toutes, comme l’exemption pour les enfants (qui commencent à payer à partir de 12 ans dans certains cas, et plus tard dans d’autres) et les personnes avec une incapacité égale ou supérieure à 60%, en plus des citoyens hébergés pour des traitements médicaux.

Le montant maximum de la taxe perçue jusqu’à ce mois au Portugal est de quatre euros par nuit, ce qui se passe à Lisbonne depuis septembre dernier.

À la mi-juillet, le secrétaire d’État au Tourisme, Commerce et Services, Pedro Machado, a défendu la « rationalisation » de l’application de la taxe touristique au Portugal, estimant que la disparité actuelle et la gestion municipale ne garantissent pas toujours « une plus-value et un avantage » pour le secteur.