La Police de Sécurité Publique (PSP) a annoncé, ce lundi, que trente-quatre « procédures de refus d’entrée de citoyens étrangers » ont été ouvertes, faisant référence aux étudiants en provenance de Guinée-Bissau retenus à l’aéroport Humberto Delgado, à Lisbonne, depuis vendredi dernier. L’une des affaires a déjà été « réexaminée » et la décision « renversée ».
« La PSP informe qu’à l’aéroport Humberto Delgado, à Lisbonne, dans le cadre de ses compétences de contrôle frontalier, 34 procédures de refus d’entrée de citoyens étrangers en provenance de pays tiers ont été initiées, une affaire ayant été réexaminée et la décision renversée« , peut-on lire au début du communiqué envoyé aux rédactions.
Le communiqué mentionne également que « les décisions ont été prises au cas par cas, en vertu de la loi n.º 23/2007, du 4 juillet, dans sa version actuelle, et du règlement (UE) 2016/399 (Code des frontières Schengen), en garantissant toujours les droits procéduraux des intéressés ».
Concernant les raisons qui ont motivé les décisions des autorités, « le motif prédominant des refus a été l’absence de corroboration adéquate de l’objectif et des conditions du séjour déclarées dans l’espace Schengen – notamment la réalisation d’études supérieures dans notre pays -, conformément à la législation applicable et, en outre, l’insuffisance de moyens de subsistance et/ou l’absence de preuve d’un logement compatible avec le séjour prévu« .
« Tous les citoyens étrangers ont eu accès à une assistance juridique, qui leur a été garantie », souligne-t-il.
La PSP précise également que « plusieurs citoyens ont présenté des demandes de réexamen, en ajoutant de nouveaux éléments qui sont en cours d’analyse« , notant qu' »aussitôt que les conditions pour l’admission dans l’établissement d’enseignement supérieur seront vérifiées, la décision de refus d’entrée sera révoquée ».
« En ce qui concerne les conditions d’accueil, la PSP a assuré, de manière continue, des repas, des conditions d’hygiène et des lits pour les citoyens restés dans la Zone Internationale (ZI), solution adoptée en raison de la saturation du EECIT (espace équivalent à un centre d’installation temporaire), ainsi que les soins de santé nécessaires », conclut-elle.
Une source de la Direction Nationale de la PSP a précisé à Notícias ao Minuto que le nombre d’étudiants retenus est de 34 (désormais 33) et non 41 comme précédemment annoncé.
Il convient de noter qu’Eliseu Sambú, coordinateur du département de communication de l’Association des Étudiants de Guinée-Bissau à Lisbonne (AEGBL), qui accompagne ces étudiants guinéens depuis jeudi, a déclaré à l’agence Lusa que les étudiants disposent de visas étudiants et que leurs noms figurent sur les listes des étudiants admis dans l’enseignement supérieur public au Portugal.
Il a ajouté que dans aucun des cas, il n’a été demandé la remise de documents prouvant qu’ils disposent de moyens de subsistance au Portugal.
L’octroi d’un visa étudiant relève de la responsabilité des autorités portugaises dans le pays d’origine de l’auteur de la demande.
Étudiants de Guinée-Bissau retenus à l’aéroport de Lisbonne
Les Guinéens munis de visas d’étudiant empêchés d’entrer au Portugal et actuellement à l’aéroport de Lisbonne ont été informés qu’ils ont jusqu’à vendredi pour présenter les documents requis après leur arrivée ou ils seront rapatriés, selon un porte-parole du groupe.
L’information a été relayée à l’agence Lusa par Eliseu Sambú, coordinateur du département de communication de l’Association des Étudiants de Guinée-Bissau à Lisbonne (AEGBL), qui accompagne ces étudiants guinéens depuis jeudi.
Étudiants de Bissau retenus à l’aéroport menacés de rapatriement
Les 41 Guinéens munis de visas d’étudiant empêchés d’entrer au Portugal et actuellement à l’aéroport de Lisbonne ont été informés qu’ils ont jusqu’à vendredi pour présenter les documents requis après leur arrivée ou ils seront rapatriés, selon un porte-parole du groupe.
Lusa | 13:32 – 01/09/2025