Dans la Région Autonome des Açores, 50 phénomènes thermaux ont été identifiés et il existe huit stations thermales actives.
Luísa Pereira, présidente de l’association, a déclaré à l’agence Lusa que l’année dernière, « les thermes du continent ont accueilli environ 80,000 utilisateurs » alors qu’aux Açores, environ 150,000 personnes ont été enregistrées, ce qui montre « un succès extraordinaire du thermalisme » dans l’archipel.
« À mon avis, ce succès est dû à la balnéothérapie simple, qui est un phénomène bien connu comme le phénomène de Dona Beija, du Parc de la Caldeira Velha ou du [Parc] Terra Nostra », dans les municipalités de Povoação et Ribeira Grande, sur l’île de São Miguel, a-t-elle expliqué.
La balnéothérapie « consiste en l’utilisation ou la fréquentation de l’eau thermale en plein air, à travers une piscine ou un complexe », la plupart étant des bassins thermaux.
« Et cette dimension est vraiment ce qui rend le thermalisme aux Açores un véritable succès » et fait que le nombre d’utilisateurs dans l’archipel est bien supérieur à celui du continent portugais.
Luísa Pereira a ajouté qu’aux Açores, bien que les eaux thermales soient « empiriquement reconnues pour leurs bienfaits sur la santé », il existe cette modalité complètement différente, qui est déjà répliquée dans des complexes thermaux du continent portugais, ce qui démontre le succès de cette pratique.
La présidente de l’Association Termas dos Açores a souligné que les données relatives à l’utilisation des espaces thermaux en 2025 pourraient « dépasser celles de l’année dernière », sans préciser de chiffres.
Quant à l’origine des visiteurs des espaces thermaux açoriens, ils proviennent de « différents marchés émetteurs ».
Elle a avancé qu' »une grande partie » des utilisateurs sont des résidents locaux et les autres sont des visiteurs de divers pays, bien que certaines périodes voient une augmentation des visiteurs des États-Unis et du Canada, « en raison de l’émigration açorienne ».
« Notre diaspora, chaque fois qu’elle vient aux Açores, fréquente les thermes […] et ensuite, nous avons tous nos marchés émetteurs. [En] certaines périodes, nous avons le marché allemand, nous avons aussi nos Portugais venant du continent et, donc, il y a une panoplie, disons, de cultures différentes et de personnes différentes ».
La responsable a également observé qu’il y a des périodes où les visiteurs sont principalement français et britanniques, « car le thermalisme est un phénomène mondial, bien qu’il soit plus ancré dans la culture de certains pays ».
Au Portugal, il existe « une culture thermale assez vaste et assez importante », a-t-elle conclu.
Selon la présidente de l’Association Termas dos Açores, dans la région sont identifiés 50 phénomènes thermaux (dans les îles de São Miguel, Terceira, Faial, Flores et Graciosa), et il existe huit stations thermales actives, dont trois établissements thermaux (deux à São Miguel et un à Graciosa).
Il existe également deux établissements thermaux sans activité, un sur l’île de Faial (Termas do Varadouro) et un autre dans la municipalité de Ribeira Grande (Termas da Ladeira da Velha).
São Miguel possède des thermes dans la municipalité de Ribeira Grande (Caldeiras et Caldeira Velha), Ponta Delgada (Ferraria, dans la localité de Ginetes) et dans la municipalité de Povoação, paroisse de Furnas (hôtel, Parc Terra Nostra, Poça da Dona Beija et phénomène de pédiluve Poça da Dona Silvina).
À Graciosa, dans la municipalité de Santa Cruz da Graciosa, se trouve le bain thermal de Carapacho (qui a rouvert fin juillet).
Une source thermale est également identifiée sur l’île des Flores, tandis que sur l’île de Terceira, avec plusieurs sites reconnus, l’exploitation est destinée à la production d’énergie géothermique.