« Après l’examen des procédures adoptées par la DGAE concernant le processus de reconnaissance des qualifications professionnelles obtenues à l’étranger, deux directrices de service ont présenté leur démission et ont déjà cessé leurs fonctions », indique le ministère dans une note envoyée à l’agence Lusa.
Le ministère de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation (MECI) a demandé une analyse des procédures suivies par la direction générale dans le processus de reconnaissance des qualifications à la suite du cas, rapporté le 21 novembre, d’une enseignante brésilienne qui, malgré sa qualification, était empêchée d’enseigner.
L’enseignante concernée, Alana Costa, a été formée au Brésil et enseignait au Portugal lorsque, en 2023, elle a été licenciée et empêchée d’enseigner dans le pays en raison de la non-reconnaissance de sa qualification professionnelle.
Selon la DGAE, il manquait un document devant être émis par le ministère de l’Éducation du Brésil, bien que le gouvernement brésilien accorde aux établissements fédéraux d’enseignement supérieur l’autonomie pour délivrer ce diplôme.
Le document émis par l’Université de Brasília (UnB), où elle a obtenu son diplôme, ayant été refusé, Alana Costa s’est tournée vers l’ambassade du Brésil au Portugal, option qui a également été rejetée par la DGAE, qui, même après la décision du tribunal administratif du Círculo de Lisboa, continuait à ne pas reconnaître la qualification professionnelle.
À l’époque, le MECI a clarifié que « connaissant la situation, la DGAE a été immédiatement interrogée sur les procédures », et la sentence du tribunal a été exécutée.
Les deux responsables qui ont présenté leur démission à la suite de l’analyse des procédures adoptées dans ce cas sont la directrice des services de gestion des ressources humaines et de formation, responsable du traitement des processus de reconnaissance des qualifications professionnelles obtenues à l’étranger, et la directrice des services juridiques et contentieux, responsable du suivi du processus judiciaire associé à la situation identifiée.
Selon le MECI, la coordination des équipes est désormais assurée par les directrices de département de la nouvelle Agence pour la Gestion du Système Éducatif (AGSE) qui assumeront les compétences respectives.
De cette façon, ajoute le ministère, la « bonne gestion de ces processus est garantie pendant que le processus d’extinction de la DGAE et l’intégration respective dans l’AGSE se concluent ».
