Le chef de l’État, s’exprimant lors d’une rencontre du Comité Olympique du Portugal, dans un restaurant à Lisbonne, où il a décoré des athlètes médaillés, a indiqué qu’en 2028, il sera « un homme libre » et pourra vivre l’expérience des Jeux Olympiques d’une autre manière.
« Je serai professeur invité en Californie, et donc, il s’agit de joindre l’utile à l’agréable, c’est-à-dire enseigner là-bas, en tant qu’invité, en 2028 et, comme vous l’imaginez, c’est une condition unique et privilégiée pour, avec plus de temps, voir plus de disciplines et suivre encore plus les triomphes de nos athlètes », a-t-il déclaré.
Dans son discours, Marcelo Rebelo de Sousa a considéré que les Jeux Olympiques de 2028 sont « un pari » du gouvernement PSD/CDS-PP et a exprimé l’espoir que son successeur à la tête de l’État, à partir du 9 mars prochain, assistera à « un énorme bond dans la présence olympique » du Portugal.
Le chef de l’État a indiqué qu’il a abordé ce sujet avec le Premier ministre lors de réunions hebdomadaires et a souligné « l’enthousiasme » de Luís Montenegro pour « le pari sur les Jeux Olympiques de 2028 » comme le signe « le plus fort » qu’il « veut durer au moins quatre ans ».
« Un pari, on ne peut pas dire que c’est le premier ni le seul, d’autres gouvernements l’ont eu, pour être justes. Mais le fait est que c’est un pari important, à un moment où le pays dispose de fonds qu’il n’avait pas par le passé », a-t-il ajouté.
Selon le Président de la République, l’exécutif entend profiter de ces fonds pour faire « dans les infrastructures, les conditions fournies aux athlètes, le stimulus aux fédérations essentielles, le soutien aux clubs, des progrès significatifs, très significatifs pour 2028 ».