Un entrepôt à Cadaval, dans le district de Lisbonne, a été inspecté ce vendredi par la Garde nationale républicaine (GNR), qui a réussi à « démanteler » une situation de travail illégal. L’information a été transmise au Ministère public.
Contactée par Notícias ao Minuto, une source de la GNR a donné quelques détails sur la situation, investiguée suite à une plainte.
L’opération comprenait des éléments du poste territorial de Cadaval, ainsi que des éléments des Noyaux de Surveillance Territoriale de l’Immigration de Lisbonne et de Santarém, et des opérateurs de l’Unité de Contrôle Côtier et des Frontières (UCCF).
Mais qui sont ces personnes ?
D’après les explications de la GNR à Notícias ao Minuto, une des 69 personnes identifiées « est de nationalité portugaise », tandis que les 68 autres ont des nationalités différentes, notamment capverdienne et santoméenne.
Les dizaines de personnes, âgées de 16 à 24 ans, sont des étudiants de lycées professionnels de « plusieurs lieux du pays » et semblent s’être retrouvées dans cet entrepôt en « période de vacances » pour gagner un peu d’argent.
Parmi les 26 hommes et 43 femmes présents dans l’entrepôt, où ils n’avaient pas de lieu où dormir (ils dormaient sous des tentes), il y avait 13 mineurs.
Selon les précisions de la GNR, la majorité des personnes sont de São Tomé (66), avec deux venant du Cap-Vert et une personne qui a déjà acquis la nationalité portugaise.
Les identifications et les conditions « précaires »
Une source de la GNR a expliqué que deux personnes ont été identifiées : l’une qui devrait recruter ces personnes pour le travail, notamment à travers les réseaux sociaux, et la personne dont le nom est enregistré sur l’entreprise pour laquelle travaillent ces dizaines de personnes.
Le travail de main-d’œuvre illégal est lié à l’exploitation agricole, en particulier avec la cueillette de poires dans la région de Cadaval, Torres Vedras.
Il n’y avait pas de contrats et, comme on peut le voir dans ces images, les conditions dans lesquelles vivaient ces dizaines de personnes étaient précaires.