Le double homicide survenu dimanche soir dans un restaurant de Montijo, dans le district de Setúbal, s’est produit devant plusieurs clients qui étaient à l’intérieur pour dîner.
En direct depuis les lieux, une journaliste du programme Casa Feliz, de SIC, a révélé que Le Apeadeiro de Sarilhos fonctionnait « normalement, avec des clients à l’intérieur » lorsque le suspect, identifié comme José Augusto, est entré une première fois pour demander des explications sur des questions financières.
Selon l’entrepreneur, les bénéfices n’étaient pas répartis de manière équitable.
La Garde Nationale Républicaine (GNR) a été appelée sur place pour calmer la situation.
José Augusto est parti, mais est revenu « peu après », déjà armé. Il est alors entré dans l’établissement et a tiré deux coups de feu : un sur le partenaire, Pedro Ganança, 60 ans, et un sur le fils de celui-ci, Lucas Ganança, 22 ans. Puis il a pris la fuite.
Selon la journaliste de SIC, les victimes « se sont dirigées vers l’extérieur de l’établissement » et ont parcouru « plusieurs mètres » pour demander de l’aide, mais ont fini par s’effondrer, inanimées, déjà à l’extérieur du restaurant.
Les équipes d’urgence médicale, ainsi que les autorités, ont été appelées sur les lieux. Père et fils ont été transportés à l’Hôpital du Barreiro, mais n’ont pas survécu.
Les autorités tentent maintenant de retrouver le suspect du double homicide, qui est en fuite depuis les crimes.
« Conflituel » et « suspecté d’escroqueries »
Selon la SIC, le suspect, également propriétaire d’un garage automobile, « n’a pas une très bonne réputation » à Montijo. Certains parlent de son caractère « conflituel », d’autres de « suspicions d’escroqueries » liées à des voitures.
Les victimes, en revanche, étaient considérées comme « de bonnes personnes ».
L’Apeadeiro de Sarilhos, qui a ouvert en février de cette année, était un lieu très fréquenté et apprécié des habitants. La communauté locale est choquée par le crime, survenu vers 19h55 dimanche.
L’enquête sur les assassinats est désormais confiée à la Police Judiciaire (PJ).