Directeur de l’Urgence de l’ULS de Coimbra assure une meilleure gestion des ressources publiques

Directeur de l'Urgence de l'ULS de Coimbra assure une meilleure gestion des ressources publiques

« Ce n’est pas une fermeture, c’est une réqualification du centre de soins cliniques », a déclaré à l’agence Lusa Henrique Alexandrino, qui a défendu une « restructuration des équipes de professionnels de santé » pour une « réponse plus adéquate » aux patients.

 

Ce responsable a souligné que « la plus grande ressource des institutions, ce sont leurs professionnels et cela doit être compris non pas comme une dévalorisation, mais au contraire ».

« Une gestion rigoureuse des ressources est en cours avec le respect des règles de la fonction publique », a affirmé Henrique Alexandrino.

Le directeur du service d’urgence de l’ULS de Coimbra a expliqué à l’agence Lusa que cette « réqualification » de l’Hôpital Général (HG), communément appelé Hôpital des Covões, « avait déjà ce type de service, mais de manière plus limitée et ne recevait que 15 patients par jour ».

Dans une note de presse envoyée ce matin à l’agence Lusa, l’administration de l’ULS de Coimbra, présidée par Alexandre Lourenço, a ainsi justifié la décision de transférer le Service d’Urgence de l’Hôpital Général vers un centre de soins cliniques à partir d’aujourd’hui.

« Suite à l’analyse du profil d’activité du service d’urgence de l’HG, qui enregistrait entre 10 à 15 consultations quotidiennes, par rapport à une moyenne de 450 consultations par jour au Service d’Urgence des Hôpitaux de l’Université de Coimbra », a-t-il justifié. 

Avec ce changement, l’HG des Covões prendra en charge les situations aiguës non urgentes et n’accueillera que les patients orientés par la Ligne SNS24 ou par d’autres unités hospitalières, a indiqué l’ULS de Coimbra dans un communiqué.

Le directeur du service d’Urgence de l’ULS de Coimbra a également déclaré à l’agence Lusa que maintenir l’urgence à l’HG « obligerait à une utilisation quotidienne des ressources, tant humaines que matérielles, qui pourrait être concentrée » aux Hôpitaux de l’Université de Coimbra (HUC).

Ainsi, a-t-il souligné, les patients « doivent toujours appeler le 112 en cas de situation d’urgence ou le numéro de la Ligne SNS24, qui effectuera le tri et le patient sera orienté vers le service le plus approprié » en fonction du besoin.

Interrogé sur le risque de surcharger le service d’urgence des HUC, d’autant plus qu’ils reçoivent des patients de toute la région Centre et pas seulement, Henrique Alexandrino a considéré que ce ne serait pas le cas.

« L’HG traitait jusqu’à 15 patients par jour et en tant que centre de soins cliniques (CAC), il a la capacité de traiter jusqu’à 32. Autrement dit, nous avons presque doublé la réponse habituelle, précisément pour les patients moins urgents », a-t-il argumenté.

Avec cela, a-t-il poursuivi, l’ULS « rationalise, gagne en capacité de réponse pour les patients moins urgents grâce à la création du CAC, ce qui permet de concentrer » aux HUC « les patients véritablement urgents et émergents ».

Selon ce responsable, cette restructuration permet « une éducation sur ce qui est urgent, car toutes les situations aiguës n’ont pas besoin d’être traitées par un service d’urgence ».

Dans ce sens, il a soutenu qu' »il s’agit aussi d’une question de littératie en santé et il est important que les gens comprennent qu’il y a des situations qui ne doivent pas être vues aux urgences et que la Ligne SNS24 permet de distinguer ces situations ».

Henrique Alexandrino a également précisé qu' »aucun patient ne sera privé de soutien, mais le service du centre de soins cliniques sera également rigoureux dans le respect des normes » qui passent par un appel préalable à la Ligne de Santé 24.