La fin de l’année et le début de la suivante sont toujours marqués par deux jours fériés obligatoires : Noël et le Nouvel An. Savez-vous quelles sont les règles du travail le 25 décembre et le 1er janvier ?
Il est important de souligner que, selon le Code du travail, « sont des jours fériés obligatoires le 1er janvier, le Vendredi Saint, le dimanche de Pâques, le 25 avril, le 1er mai, la Fête-Dieu, le 10 juin, le 15 août, le 5 octobre, le 1er novembre, le 1er, le 8 et le 25 décembre » conformément à la loi.
Toutes les entreprises peuvent-elles travailler les jours fériés obligatoires ?
Cependant, il faut savoir qu’il existe des règles et donc, non, « les activités qui ne sont pas autorisées le dimanche doivent fermer ou suspendre leur fonctionnement » les jours fériés obligatoires – comme Noël et le Nouvel An -, précise l’Autorité pour les Conditions de Travail (ACT) sur son site.
Il convient également de noter que, « outre les jours fériés obligatoires, les jours peuvent être observés à titre de fête, par un instrument de réglementation collective de travail ou un contrat de travail, le mardi gras et le jour de la fête municipale locale ».
« Ces jours fériés facultatifs peuvent être remplacés par d’autres convenus entre l’employeur et le travailleur », conclut l’ACT.
Le gouvernement accorde une tolérance de point à Noël et au Nouvel An (avec un jour supplémentaire)
Le gouvernement va accorder une tolérance de point aux travailleurs exerçant des fonctions publiques les 24, 26 et 31 décembre prochains, soit un jour de plus que d’habitude, selon une ordonnance signée par le Premier ministre, Luís Montenegro.
En 2025, contrairement aux années précédentes, le 26 décembre, lendemain de Noël, tombe un vendredi, ce qui a conduit l’exécutif à accorder également une tolérance de point ce jour-là.
Dans l’ordonnance signée par le Premier ministre, à laquelle l’agence Lusa a eu accès, il est indiqué qu’il « est habituel pour de nombreuses personnes de se déplacer en dehors de leur lieu de résidence pendant la période de Noël et de Nouvel An, dans le but de réunir les familles ».
En ce sens, selon la même ordonnance, « il est accordé une tolérance de point aux travailleurs exerçant des fonctions publiques dans les services de l’administration directe de l’État, qu’ils soient centraux ou décentralisés, ainsi que dans les instituts publics » les 24, 26 et 31 décembre.
« Sont exceptés (…) les services et organismes qui, pour des raisons d’intérêt public, doivent rester en activité pendant cette période, selon des modalités définies par le membre du gouvernement compétent », souligne l’ordonnance.
Pour ces cas liés au fonctionnement des services pour des raisons d’intérêt public, il est précisé que, « sans préjudice de la continuité et de la qualité du service à fournir, les dirigeants des services et organismes (…) doivent promouvoir la dispense équivalente du devoir de présence des travailleurs concernés, à fixer en temps opportun ».