Deux hommes, âgés de 57 et 58 ans, ont été arrêtés par la Polícia de Segurança Pública (PSP) pour être « suspectés de vol de téléphone portable à l’intérieur d’un transport public », dans la paroisse de Misericórdia, à Lisbonne.
Dans un communiqué adressé ce mardi aux rédactions, le Commandement métropolitain de Lisbonne de la PSP a indiqué que le vol avait eu lieu en plein jour, vers 11h00, à l’arrêt du tramway 15 à Cais do Sodré.
Les enquêteurs de la F3C, la force spéciale de la PSP chargée de combattre les pickpockets, « ont vu le duo s’approcher de l’arrêt où se trouvaient de nombreux touristes et, dans un mouvement rapide, très caractéristique du ‘modus operandi’ de ces pickpockets, ont rejoint une touriste ».
« Pendant qu’un des pickpockets s’est tenu à la porte du tramway pour dissimuler l’action, l’autre, collé au dos de la touriste, lui a ouvert le sac et a volé un téléphone portable. Ils n’ont même pas poursuivi le voyage, ils sont sortis avant que les portes ne se ferment », a indiqué la PSP.
Les suspects ont été immédiatement arrêtés par les policiers, qui ont assisté au vol, et le téléphone portable, évalué à 310 euros, a été restitué à la touriste « qui a poursuivi son voyage à bord du tramway sans se rendre compte qu’elle avait été victime de vol, ayant été contactée plus tard ».
Les deux pickpockets étaient déjà mis en cause et signalés pour ce type de crime. L’un des suspects a même un « long historique » et a déjà purgé « plusieurs peines d’emprisonnement pour ce type de délit ».
En plus de ce vol, les policiers ont réussi à rassembler des preuves impliquant les deux hommes dans un total de six vols qualifiés, tous dans des transports publics.
Sur ces vols, trois ont été commis en co-auteur par les deux et, au total, ils se sont appropriés des articles d’une valeur de 1 785 euros.
Les détenus ont été présentés à un premier interrogatoire judiciaire devant le Juge Central d’Instruction Criminelle. L’un des suspects a été soumis à la mesure de coercition de présentations hebdomadaires au poste de police de son secteur de résidence, tandis que l’autre a été soumis à la mesure de coercition plus grave, à savoir la détention préventive.