Le champion de rallye Miguel Campos fait l’objet d’une enquête pour suspicion de fraude et détournement de fonds communautaires.
Le jeudi, la TVI a rapporté le détournement présumé de huit millions d’euros par le biais d’une entreprise familiale, Campos e Campos.
Selon le canal de télévision, les installations de l’entreprise ont déjà été vendues dans le cadre d’un processus d’insolvabilité.
Contacté par la TVI, le pilote n’a pas répondu aux demandes de clarification.
L’entreprise de la famille de Miguel Campos, âgé de 51 ans, aurait participé à trois projets du Programme Portugal 2020 d’une valeur de huit millions d’euros, dans le but de viabiliser et de redresser l’entreprise, et à cette époque, il y aurait déjà eu des problèmes avec la Sécurité Sociale.
Deux cents travailleurs ont été licenciés et des actifs vendus avant que l’activité ne soit arrêtée.
L’enquête est dirigée par la Police Judiciaire (PJ), qui soupçonne que les fonds n’ont pas été utilisés, au moins en grande partie, aux fins prévues, mais plutôt à des fins personnelles du pilote.
Selon la PJ, à partir de 2022, l’entreprise a été gérée de manière préjudiciable, « déterminant qu’au moment de la réalisation des projets, la société était en défaut envers la Sécurité Sociale ».
L’opération a abouti à la saisie de sept voitures, une motocyclette, un bateau de plaisance, ainsi que 170 machines de confection de grande valeur qui se trouvaient dans un lieu fermé, visant éventuellement à leur dissipation.
Au total, environ 40 inspecteurs de la PJ ont été impliqués, comprenant également des membres du Bureau de Récupération des Actifs (BRA) du Nord, des experts financiers et informatiques, ainsi que des inspecteurs de l’Autorité Fiscale, en plus de la participation d’un magistrat judiciaire et de 4 magistrats du Ministère Public.
Par le biais du BRA, quatre propriétés et divers comptes bancaires ont également été saisis.
Les perquisitions ont également conduit à la saisie d’un grand ensemble de documents physiques et numériques, pour consolider les preuves des faits en enquête.
Les perquisitions ont été effectuées à Porto, Vila Nova de Famalicão, Matosinhos et Barcelos.