Le président de l’ANOG, Tiago Gonçalves Silva, a déclaré à Lusa que la pétition a dépassé les 7 500 signatures requises, atteignant actuellement 10 444, et a également été remise à la ministre de l’Administration interne, Maria Lúcia Amaral.
Tiago Gonçalves Silva a ajouté que l’objectif est que la pétition « reconnaissance de la profession des forces de sécurité comme métier à risque » soit débattue en séance plénière de l’Assemblée de la République afin que les agents de la PSP et de la GNR disposent du « cadre légal et compensatoire approprié à la nature des fonctions exercées ».
Dans la pétition, lancée la semaine dernière après qu’un militaire de la GNR soit décédé en Algarve lorsque l’embarcation dans laquelle il se trouvait a été percutée, les signataires estiment que les forces de sécurité exercent « de manière permanente et ininterrompue » des missions à haut risque et responsabilité, essentielles au maintien de l’ordre public ».
Cela implique une « exposition constante à des situations potentiellement dangereuses, un contact direct avec la criminalité, des horaires irréguliers, des tours de garde prolongés et une exigence psychologique et physique supérieure à la moyenne des autres carrières de l’État ».
« L’impact accumulé de ces conditions représente un sacrifice personnel et familial significatif, qui doit être reconnu et compensé de manière juste », souligne la pétition, précisant que cette reconnaissance « ne constitue pas un privilège, mais un acte de justice institutionnelle et de valorisation de la mission publique » accomplie par les policiers.
Outre l’exigence d’une compensation pour le risque, par le versement d’une prime de pénibilité, d’insalubrité et de risque, les membres de la PSP et de la GNR plaident également pour un « renforcement des mesures de protection sociale et psychologique », compte tenu « de l’impact du risque et de l’exposition à des contextes de violence et de stress élevé ».
