Iara Ribeiro, âgée de 20 ans, et son petit ami de 22 ans sont les victimes décédées qui se trouvaient dans le véhicule tombé sur la plage fluviale de Pedrógão Grande, à Leiria, samedi dernier.
La jeune femme, originaire de Porto, était étudiante à l’Université de Maia, qui a déjà exprimé son « profond regret pour cette disparition si prématurée et tragique ».
« C’est avec une profonde tristesse que l’Association des Étudiants de l’Université de Maia annonce le décès de notre étudiante Iara Ribeiro, étudiante en Licence de Psychologie », peut-on lire dans une note publiée sur les réseaux sociaux de l’institution éducative. « En ce moment de douleur, nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille, aux amis et à tous les collègues qui ont partagé avec elle son parcours académique et personnel. Que chacun trouve force et réconfort en ce moment difficile. »
La sœur d’Iara a également laissé un message émouvant sur les réseaux sociaux : « Repose en paix mon amour, tu es ma fierté. Je t’aime beaucoup », a écrit Sara Ribeiro.
Selon Beira Baixa TV, le jeune couple passait le week-end dans le centre du pays. Selon les informations préliminaires, les jeunes auraient garé la voiture sur une rampe inclinée donnant accès au barrage et, sans aucun signe avant-coureur, le véhicule aurait glissé sans frein et fini dans l’eau. Aucun des deux n’a pu s’échapper vivant.
L’alerte de l’accident a été donnée vers 21h30 samedi, avec l’indication qu’un véhicule était tombé sur cette plage fluviale près du barrage de Cabril.
Les corps des victimes ont été retirés du véhicule submergé à l’aide d’une équipe de plongeurs et le décès a été déclaré à 23h53.
Sur place, il y avait 16 intervenants, des pompiers de Pedrógão Grande, de la GNR, de l’INEM, de la Protection Civile et des plongeurs de Sernache do Bonjardim (district de Castelo Branco).
Le gouvernement effectuera une « évaluation exhaustive » de la sécurité des barrages
Le Ministère de l’Environnement et de l’Énergie a ordonné l’élaboration d’un « rapport exhaustif sur les conditions de sécurité » des barrages portugais, une évaluation qui sera dirigée par l’Agence Portugaise de l’Environnement (APA).
« La ministre de l’Environnement et de l’Énergie a ordonné l’élaboration d’un rapport approfondi sur les conditions dans lesquelles se déroulent les activités liées à la sécurité des barrages portugais, afin de renforcer la supervision dans un secteur essentiel pour le pays », précise la tutelle, dans un communiqué.
Selon le bureau de Maria da Graça Carvalho, le Portugal compte actuellement 263 grands barrages couverts par le Règlement de Sécurité des Barrages, auxquels s’ajoute un nombre beaucoup plus important de petites infrastructures, couvertes par le Règlement des Petits Barrages, essentielles pour de multiples usages, notamment agricoles.
Le ministère justifie cette « évaluation technique exhaustive et actualisée » par « la complexité juridique croissante, le vieillissement des infrastructures, l’arrivée de nouveaux opérateurs et les effets des changements climatiques ».
L’APA, en tant qu’autorité nationale de sécurité des barrages, est responsable de l’élaboration du rapport, en collaboration avec les entités du secteur, parmi lesquelles la Commission Nationale de Sécurité des Barrages.
« Le gouvernement a chargé l’APA d’élaborer ce rapport, où doit être mise à jour et approfondie la caractérisation des barrages nationaux du point de vue de la sécurité, les besoins d’intervention et de financement doivent être inventoriés et hiérarchisés, évaluer les moyens disponibles, et présenter des propositions d’amélioration opérationnelle », souligne le ministère, ajoutant que les frais seront supportés par le Fonds Environnemental, géré par l’Agence pour le Climat.
Citée dans le communiqué, Maria da Graça Carvalho souligne que ce rapport, qui doit être remis dans un délai de 12 mois, « permettra d’identifier les vulnérabilités, de prioriser les interventions et de garantir que le pays est préparé pour répondre aux défis présents et futurs ».
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