« Il n’y aurait pas lieu d’avoir des files [d’attente], car tout le renouvellement se fait ‘en ligne’. Des canaux en ligne ont été créés pour traiter les renouvellements – une partie, ceux qui se terminaient jusqu’au 30 juin 2025, étaient traités dans la structure de mission, ceux expirant après, traités à l’AIMA », a déclaré António Leitão Amaro lors d’une conférence de presse après le conseil des ministres.
Il a indiqué qu’environ 90 000 personnes « ont respecté et fait dans le délai », qui s’est terminé mercredi, ayant été appelées pour un rendez-vous et la collecte des données biométriques.
« Ces 90 000 personnes qui ont été reçues, grâce aux canaux que nous avons établis, sont 90 000 personnes qui ne sont pas apparues dans les files d’attente et qui ne se trouvent pas dans les files », a souligné le responsable gouvernemental.
António Leitão Amaro a également estimé qu’une autre solution aurait été l' »hypothèse socialiste » de laisser les « gens sans carte, expirée, et dans une situation précaire », ou une alternative « moins diligente » aurait été de « mener les gens vers les files physiques des magasins ».
« Imaginez ce que seraient 90 000 personnes dans les files à la porte de l’AIMA », a souligné Leitão Amaro, assurant que, pour éviter « un chaos », le gouvernement a opté pour une « solution plus réformatrice, plus alignée avec les principes de réforme de l’État, qui était d’organiser ces renouvellements sous une forme numérique ».
Il a encore assuré que, pour les situations qui ont dépassé le délai, la réponse ne peut pas être « inhumaine et insensible » et a été de renforcer la capacité d’accueil de l’AIMA et la mise à disposition d’un nouveau centre de contact téléphonique.
Depuis le 2 octobre, l’AIMA reçoit en moyenne 3 500 appels par jour, alors qu’elle en recevait auparavant la moitié, a indiqué le ministre de la Présidence, ajoutant que, le mois prochain, elle aura la capacité de traiter 4 200 contacts quotidiens.
Ces derniers jours, les services de l’agence ont enregistré une demande supérieure à la normale, avec la fin des délais de validité des documents de résidence, annoncée depuis juin.
Depuis plus de cinq ans, les délais des titres de résidence ont été prolongés administrativement sans nécessité de remplacer les documents, d’abord à cause de la pandémie, puis en raison de l’affluence massive d’immigrants au Portugal et des retards administratifs dans la régularisation des étrangers.
Mercredi a marqué la fin de la dernière prolongation administrative du décret-loi 10-A/2020, qui reconnait comme valides les documents de résidence échus, ce qui a entraîné une plus grande affluence dans les locaux de l’AIMA.