Des dizaines de médecins sans recevoir une dédication complète et la FNAM admet le processus.

Des dizaines de médecins sans recevoir une dédication complète et la FNAM admet le processus.
Image de Portugal France
Portugal France

Lors d’une déclaration à Lusa, la présidente de la FNAM, Joana Bordalo e Sá, a déclaré que les syndicats essaient, avec les administrations des lieux de travail de ces professionnels, de résoudre la situation et que dans la région Nord, plusieurs institutions ne respectent pas la loi.

Joana Bordalo e Sá a expliqué que, selon la loi, le médecin peut demander à adhérer à la pleine dévotion et qu’au mois suivant, il doit être placé dans ce régime, qui comprend des incitations financières.

La responsable a reconnu que, dans le Nord du pays, il y a « beaucoup de résistance » dans « trois ou quatre institutions », où les administrations trouvent « de multiples excuses » pour payer les incitations prévues par la loi.

« Nous sommes, à ce stade (…), en train d’essayer de résoudre les choses en essayant de dialoguer », a-t-elle dit.

À titre d’exemple, elle a indiqué que, dans certains cas, les institutions exigent que les médecins changent le contrat original pour pouvoir adhérer à la pleine dévotion, ajoutant qu’il y a des médecins avec des régimes de travail anciens, comme celui des 35 heures par semaine, à qui les administrations demandent de signer des contrats de 40 heures par semaine.

« Le régime de pleine dévotion ne l’exige pas. Il dit que la personne fait la demande, le mois suivant elle entre en pleine dévotion, bien sûr que l’horaire doit être ajusté, les fonctions doivent être exécutées conformément à ce que dit le régime (…) mais le jour où le médecin veut renoncer, il revient à son régime initial », a-t-elle expliqué.

La syndicaliste a affirmé que cette stratégie utilisée par certaines administrations d’Unités Locales de Santé est « absolument inacceptable » et a admis l’éventualité de saisir la justice si les montants ne sont pas payés entre-temps.

L’agence Lusa est au courant d’un cas où, pour ce seul professionnel, qui est en pleine dévotion depuis l’année dernière, un montant supérieur à 20 000 euros est déjà dû.

« Si nécessaire, nous porterons cela jusqu’à la juridiction compétente, qui est au tribunal », a déclaré Joana Bordalo e Sá, ajoutant : « C’est un régime qui existe et les gens ont le droit d’y adhérer. Malgré tout, cela implique plus de temps et plus de dévouement, donc les gens doivent être valorisés. Ils ne demandent que ce que la loi prévoit ».

L’agence Lusa a demandé à l’Administration Centrale du Système de Santé (ACSS) si elle avait connaissance de ces cas, combien de professionnels sont concernés et quelles mesures sont prises pour régulariser la situation, mais n’a pas obtenu de réponse en temps utile.

À la fin de 2024, 9 839 médecins travaillaient en pleine dévotion, dont 5 690 dans les soins de santé hospitaliers et 4 149 dans les soins de santé primaires.