Le rassemblement, convoqué par le Syndicat des Travailleurs des Impôts (STI), se déroule de 09h00 à 13h00, entraînant la fermeture temporaire des services d’accueil dans les bureaux locaux dès l’ouverture des agences, étant donné que les professionnels participent à la réunion depuis leur lieu de travail, par voie numérique.
Selon un décompte fait à Lusa par une source officielle de la structure syndicale vers 11h00, au moins 47 services des finances étaient fermés à ce moment-là, avec la possibilité que d’autres soient également fermés mais pas encore comptabilisés.
Parmi les bureaux fermés se trouvent, entre autres, Alcobaça, Alcochete, Almada 3 (Costa de Caparica), Aljezur, Amarante, Amares, Aveiro 1, Aveiro 2, Albergaria-a-Velha, Barcelos, Beja, Braga 1, Braga 2, Espinho, Estarreja, Guimarães 1, Guimarães 2, Famalicão, Marco de Canaveses, Vila do Conde, Vila Pouca de Aguiar, Viseu, Vizela, Sever do Vouga, Vagos et Vale de Cambra, a indiqué une source du STI.
En plus des bureaux des finances, le syndicat s’attendait à des perturbations dans les ports, aéroports et autres douanes tout au long de la matinée, avec un enregistrement de fermeture de la délégation douanière de Covilhã.
Les perturbations d’aujourd’hui font suite à une journée de grève générale, qui a eu lieu jeudi, que le STI a soutenue, bien qu’il n’ait pas adhéré formellement à l’appel de la grève, car les spécificités des carrières d’inspection spéciales n’ont pas été prises en compte, comme l’a justifié le syndicat cette semaine.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, le STI explique que le rassemblement a été convoqué parce que, selon la lecture de la structure syndicale, « le gouvernement n’a pas respecté les engagements pris » envers le syndicat, « n’a pas valorisé correctement les carrières d’inspection et a finalement conduit les travailleurs à un affrontement jugé inutile ».
Le syndicat accuse le gouvernement de continuer à ne pas réglementer le régime de la carrière spéciale de gestion et d’inspection fiscale et douanière, qui depuis 2019 prévoyait la mise en place d’un modèle d’évaluation permanente des professionnels des carrières spéciales d’inspection, de gestion et d’audit, et qui n’a pas été réalisé.
Ce système a été défini en 2019 lors de la publication du dernier décret concernant les carrières spéciales de l’Autorité Tributaire et Douanière (AT), le Décret-loi n.º 132/2019, du 30 août, mais jusqu’à présent, la réglementation ne s’est pas concrétisée.
Dans le communiqué, le STI dénonce le « non-respect des engagements pris par le gouvernement dans le processus de négociation relatif au Décret-loi 132/2019 et aux règlements associés », affirmant que l’exécutif de Luís Montenegro n’a pas dialogué sur cette question, ni établi un calendrier de négociation pour concrétiser la réglementation.
Le syndicat rappelle que, dans une lettre envoyée au ministère des Finances en novembre, « a exigé l’ouverture urgente de la table de négociation promise, réaffirmant que cette situation est inacceptable et ne peut pas continuer à être ignorée », mais souligne que, jusqu’à présent, « attend toujours le contact du ministère des Finances pour calendrier immédiatement les travaux ».
Le 31 octobre, le syndicat a remis au président de l’Assemblée de la République un mémorandum pour exiger une « réglementation urgente » de ce système d’évaluation permanente qui établirait un mécanisme d’accélération dans la carrière des travailleurs.
Dans le communiqué d’aujourd’hui, le STI affirme maintenir « une attitude responsable et constructive » pour négocier avec le gouvernement, soulignant qu’il « ne renonce pas à sa mission » de « défendre les travailleurs, valoriser les carrières d’inspection et garantir la justice fiscale comme pilier essentiel de la cohésion sociale ».
