« Nous suivons de près, comme il ne pouvait en être autrement », a déclaré Miguel Pinto Luz en faisant référence à la démolition de maisons précaires dans les municipalités de Loures et Amadora.
« L’inquiétude est grande, mais il ne suffit pas d’être inquiet », a admis le ministre, à Vila de Rei, dans le district de Castelo Branco, où il a visité aujourd’hui des travaux destinés à des logements à loyer accessible, financés par le Plan de Relance et de Résilience (PRR).
Constatant qu’il est nécessaire « d’agir », le ministre a affirmé que « c’est ce que le gouvernement fait, avec des politiques publiques qui s’attaquent précisément à ces problèmes ».
Des déclarations faites en marge de la visite à la Rádio Condestável, Miguel Pinto Luz a reconnu que « ceux qui résolvent le problème du logement [dans le pays] sont les élus locaux » et non le gouvernement actuel ou ceux précédents.
Bien qu’il s’agisse « d’un devoir qui incombe au gouvernement central », ce sont les élus locaux « qui ont répondu présent », tant dans les candidatures au PRR que dans la mise en œuvre du 1er Droit – Programme de Soutien à l’Accès au Logement.
Le ministre s’est également dit satisfait que le Portugal respecte, « pour la première fois », les délais et les budgets et a ajouté que le gouvernement « travaille assidûment pour qu’en septembre/octobre de cette année » puissent être présentées des mesures ciblées pour être en ligne avec les conclusions d’une étude de l’Institut du Logement et de la Réhabilitation Urbaine (IHRU), qui indique que 250 000 maisons ne sont pas sur le marché de la vente ou de la location.
La municipalité de Loures a entamé lundi une opération de démolition de 64 habitations précaires construites par les résidents eux-mêmes dans le Talude Militar, où vivent 161 personnes.
À Amadora, certaines constructions illégales ont également été démolies dans l’ancien quartier de Santa Filomena.
