Crédit immobilier ? Les banques ont déjà alloué 15 % de la valeur de la garantie publique.

« À ce stade, à la fin du premier trimestre, une forte adhésion est déjà constatée : 15 % du montant de la garantie publique attribuée », qui s’élevait au total à 1,2 milliard d’euros, a déjà été alloué par les banques, a indiqué le ministre d’État et des Finances, Joaquim Miranda Sarmento, lors de la conférence ‘Banking on Change’, organisée par ECO en partenariat avec KPMG, à Lisbonne.

 

Le ministre a souligné que pour les jeunes, tant qu’ils respectent un taux d’effort, « il était possible de résoudre le problème de liquidité, entre les impôts qu’ils auraient dû payer et 15 % du prix d’achat de l’immeuble pour aujourd’hui acquérir un logement ».

Miranda Sarmento a également souligné que le champ des entités pouvant accorder des prêts dans le cadre de la garantie publique a été élargi, incluant désormais les sociétés financières autorisées à octroyer des crédits immobiliers au Portugal.

La garantie publique pour le crédit immobilier des jeunes jusqu’à 35 ans (inclus) s’applique aux contrats signés jusqu’à la fin de 2026 et permet à l’État de garantir, en tant que caution, jusqu’à 15 % de la valeur de la transaction.

Le gouvernement a fixé le montant maximal de la garantie publique à 1,2 milliard d’euros, une quote-part étant attribuée à chaque banque, mais il a ouvert la possibilité de renforcer ce montant si les banques l’épuisent et demandent ce renforcement.

Concrètement, en combinant cette garantie avec les règles de concession des crédits immobiliers, la mesure permet aux jeunes d’obtenir 100 % de la valeur d’évaluation du logement, contre 90 % pour la majorité des clients.

Peuvent bénéficier de cette garantie dans le crédit immobilier ceux qui ont entre 18 et 35 ans (inclus) et achètent leur première résidence principale, avec une valeur ne dépassant pas 450 000 euros.

Les bénéficiaires ne peuvent pas être propriétaires d’un immeuble urbain ou d’une fraction d’immeuble urbain et ne doivent pas avoir des revenus supérieurs à ceux du huitième échelon de l’IRS (environ 81 000 euros de revenu net annuel).