« La COP30 a permis de franchir des étapes concrètes dans un contexte international particulièrement difficile. Le Portugal a contribué activement à l’approbation de décisions essentielles — du ‘Mutirão’ aux indicateurs globaux d’adaptation — garantissant que l’Accord de Paris reste vivant, opérationnel et orienté vers la limite de 1,5°C », a déclaré la ministre, selon un communiqué divulgué par son ministère.
Maria da Graça Carvalho a souligné que « le Portugal a été un pays de solutions, de coopération et d’ambition lors de la COP30 ».
D’après le communiqué, le Portugal a quitté la COP30 « avec des résultats significatifs, une forte présence culturelle et un exemple concret de capacité de coopération et de négociation ».
« Le Sommet pour le climat a confirmé l’engagement national en faveur de l’action climatique et a renforcé la position du Portugal comme constructeur de ponts — en diplomatie, en science, dans le climat et la lusophonie », indique le document.
Au cours du sommet des leaders, événement précédant la COP30, le Portugal, représenté par le Premier ministre Luís Montenegro, est devenu le premier pays de l’Union européenne (UE) à annoncer une contribution financière au Fonds forestier, initiative créée par le président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva.
Parmi les différentes décisions prises, le texte politique central de la COP30 a réaffirmé que la transition mondiale vers un développement à faibles émissions est irréversible et que l’Accord de Paris « fonctionne », bien qu’il soit nécessaire d’avancer « plus loin et plus vite ».
En outre, l’Acelerador Global de Implementação a été lancé — il aide les pays dans leur adaptation aux politiques de lutte contre les changements climatiques — et un appel a été lancé pour une mobilisation internationale renforcée afin d’accélérer les NDCs [Contributions Nationalement Déterminées] alignées sur la limite de 1,5°C.
Dans le domaine de la technologie, la COP30 a approuvé le nouveau Technology Implementation Programme (TIP), aligné avec l’Accord de Paris et destiné à accélérer le transfert de technologie pour soutenir l’ambition de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Le programme bénéficiera d’un financement du GEF — Global Environment Facility et du GCF — Green Climate Fund et sera opérationnel jusqu’en 2034.
D’après le communiqué, la ministre Maria da Graça Carvalho a joué un rôle décisif en tant que négociatrice de l’Union européenne sur ce sujet au nom des 27 États membres, contribuant directement à un accord qui renforce la coopération internationale et l’innovation climatique.
Malgré les difficultés de négociation, les textes ont été approuvés par les 195 pays présents, garantissant des avancées concrètes et préservant l’ambition minimale nécessaire pour maintenir vivante la trajectoire de 1,5°C [pour l’augmentation de la température moyenne mondiale au-dessus des niveaux préindustriels].
Pour la ministre de l’Environnement et de l’Énergie, « le Pavillon du Portugal s’est consolidé comme l’un des espaces les plus dynamiques, recherchés et reconnus de la COP30. La culture portugaise, la science, les entreprises et la lusophonie y ont trouvé un point de rencontre quotidien — et, ces derniers jours, également un espace de solidarité, en accueillant les autorités brésiliennes pendant l’incendie ».
La veille de la fin de la COP30, l’incendie qui a frappé la zone des pavillons, à proximité de la représentation portugaise, a conduit à l’activation d’un plan d’urgence par les autorités brésiliennes. Le pavillon a alors été réquisitionné par les autorités locales pour fonctionner comme quartier général opérationnel et comme point de contrôle d’accès à la zone touchée par l’incendie.
Le Portugal a pleinement collaboré, assurant des conditions pour le travail des équipes de protection civile brésiliennes et démontrant, en pratique, l’esprit de solidarité et de responsabilité qui a marqué toute sa participation à la COP30, selon le communiqué.