« Les dernières années ont illustré, dans beaucoup de nos pays, les effets des changements climatiques. Le Portugal en est un exemple, avec des vagues de chaleur extrême et des incendies de forêt suivis par des périodes de fortes pluies », a souligné Luís Montenegro lors de son intervention à la session plénière du sommet des leaders précédant la 30e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30), qui se tient du 10 au 21 novembre également à Belém.
Pour cette raison, a-t-il insisté, une réponse « collective, coordonnée et soutenue » est nécessaire.
« C’est aussi pourquoi la COP de Belém est si importante. Parce qu’elle nous invite à réfléchir sur ce qui a été accompli au cours de la dernière décennie, mais essentiellement parce qu’elle nous incite à l’action », a déclaré Luís Montenegro, ajoutant qu’il espère que de la COP30 sortira un « ensemble ambitieux et cohérent » concernant « l’atténuation, l’adaptation et le financement ».
Montenegro espère que les discussions aboutiront à « un accord sur un ensemble robuste d’indicateurs globaux d’adaptation », ainsi qu’à la création « d’une architecture globale cohérente pour l’adaptation, incluant tout son cycle : suivi, mise en œuvre et financement effectif ».
La ville amazonienne de Belém, fondée par les Portugais le 12 janvier 1616, réunit à partir d’aujourd’hui jusqu’à vendredi des délégations de 143 pays, dont un peu plus d’un tiers seront dirigées par leurs chefs d’État respectifs, l’absence des trois leaders des pays les plus polluants du monde (Chine, États-Unis et Inde) étant confirmée.
Convoquée par le Président brésilien, Lula da Silva, la rencontre est considérée par la diplomatie brésilienne comme une étape centrale dans le processus de mobilisation et de dialogue international sur l’agenda climatique.