De plus, l’homicide devra payer une indemnisation de 187 000 euros au fils de la victime mortelle, âgé de 11 ans, et 2 890 euros à la mère de celle-ci pour couvrir les frais des funérailles et du cimetière.
« Il voulait ôter la vie à la dame (…) comme il l’a fait », a affirmé le président du collectif de juges du Tribunal São João Novo, à Porto.
Le 8 juillet 2024, l’homicide, âgé de 51 ans, a tué son ex-petite amie, âgée de 48 ans, en lui tirant deux coups de fusil de chasse dans le magasin où elle travaillait, à Porto.
Par la suite, l’homicide s’est enfui mais a fini par se rendre à la GNR d’Estarreja, dans le district d’Aveiro.
Lors de la lecture du verdict, le juge a souligné que le crime était « très grave ».
« Il n’y a pas de crime plus grave que d’ôter la vie dans les circonstances où il l’a fait », a-t-il insisté.
Le magistrat a également pointé l’« extrême violence » du crime, rappelant que l’homicide avait tué son ex-petite amie de manière soudaine en tirant deux coups de fusil de chasse à environ trois mètres de la victime mortelle.
« La victime n’a eu aucune possibilité de résister », a-t-il rappelé.
En parlant d’un « comportement inadapté et irrégulier », le juge a souligné que les besoins de prévention de ce type de crimes sont « très élevés » et que, pour cette raison, la réponse des tribunaux doit être « ferme et sévère ».
Le président du collectif de juges a demandé à l’accusé de réfléchir et d’intérioriser le mal qu’il a fait durant sa détention.
Aux familles de la victime mortelle, le magistrat leur a demandé de veiller sur leur fils, en lui donnant ce que la mère ne peut plus lui offrir.
« Essayez de surmonter ce moment si tragique et difficile et soyez forts, ceux qui sont ici doivent être forts », a-t-il souligné.
Concernant la peine appliquée, le juge a affirmé qu’elle tenait compte de la confession par l’homicide de la plupart des faits, de son repentir et de son comportement en prison.
Au début du procès, au mois de juin dernier, l’homicide avait avoué avoir tué son ex-petite amie et qu’il la contrôlait par le biais d’un appareil GPS qu’il lui avait installé dans sa voiture.
« Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête, j’ai pris l’arme et lui ai tiré deux coups, c’était un fusil de chasse de mon père et je l’avais pour réparer la gâchette qui parfois se bloquait », a-t-il dit à l’audience.
Et il a ajouté : « Je ne sais pas expliquer pourquoi j’ai fait cela, je l’ai tuée, je sais qu’il n’y a pas d’excuse à cela ».
[Actualisé à 15h59]