Selon les décrets publiés au Journal Officiel mardi, dans le domaine de la Médecine Générale et Familiale (médecins de famille), l’Unité Locale de Santé (ULS) ayant le plus de postes vacants est celle de l’Estuaire du Sado, avec 16 postes, suivie de celles d’Amadora-Sintra (12) et de Leiria (12).
L’ULS de l’Arco Ribeirinho propose neuf postes pour les médecins de famille, et les ULS de l’Ouest et de la Guarda en ont huit chacun.
À l’ULS São José (Lisbonne), sept postes sont ouverts, tout comme à l’ULS de Trás-os-Montes e Alto Douro, tandis que les ULS Almada-Seixal, Léziria et Médio Tejo proposent six postes chacun à pourvoir.
Avec quatre postes chacun se trouvent l’ULS Lisbonne Occidental, Santa Maria (Lisbonne) et Arrábida (Setúbal).
Dans le domaine hospitalier (447 postes), la spécialité avec le plus de postes à pourvoir est la Médecine Interne, avec 57 postes, suivie de la Gynécologie/Obstétrique (40), Anesthésiologie (32), Psychiatrie (27), Pédiatrie (26) et Chirurgie Générale (22).
Pour l’Orthopédie, 17 postes ont été ouverts, Radiologie et Médecine Intensive 16 chacun, Cardiologie 15, Neurologie 13, Oncologie Médicale, Pneumologie et Médecine Physique et Réhabilitation 12 postes chacun, suivis de la spécialité d’Urologie, avec 11 postes.
Toutes les autres spécialités ont moins de 10 postes chacune à pourvoir.
Les 17 postes à pourvoir dans le domaine de la Santé Publique sont répartis sur autant d’ULS à travers le pays (un pour chaque).
Le décret, signé par la ministre de la Santé, Ana Paula Martins, indique qu’à la fin du concours, des recrutements de personnel médical sans lien avec le Service National de Santé peuvent être autorisés, sur la base de la carrière et avec des contrats de travail à durée indéterminée, pour les postes non pourvus, « à condition que les charges liées au recrutement soient dûment prévues dans le budget correspondant ».
Pour l’attribution des incitations, l’organe de direction de l’entité de santé peut procéder, avec l’autorisation préalable du membre du Gouvernement responsable de la santé, à la réallocation de postes qualifiés comme situés dans des zones géographiques précaires qui, à la date de publication du présent décret, ne sont pas encore occupés.
Samedi, le Syndicat Indépendant des Médecins (SIM) avait signalé que les concours pour recruter des médecins spécialistes nouvellement formés étaient en retard, soulignant que le délai pour placer davantage de professionnels dans les services de santé publics avait expiré vendredi (jour 12), les listes de classement final du processus d’évaluation de l’Internat Médical ayant été homologuées le 12 novembre. Pour le SIM, il devrait y avoir une « disponibilité permanente des postes » au lieu de « modèles de concours rigides, avec des fenêtres temporelles limitées », ce qui ne répondrait pas aux besoins réels du SNS ni aux attentes des médecins.
Grâce à la disponibilité permanente des postes et à l’ouverture complète des besoins identifiés, le syndicat pense qu’il y aurait « plus d’opportunités de recrutement et de fixation des médecins », considère le syndicat.
