Marta Martins da Silva, présidente de la commission, a déclaré que seul le parti Chega a présenté une liste comprenant 38 demandes et que toutes les listes ont été approuvées à l’unanimité, à l’exception de deux noms proposés par Chega que les autres groupes ont jugés injustifiés.
Lors de la réunion d’aujourd’hui, deux grilles de temps ont été approuvées et le règlement de la commission a été voté.
Selon Marta Silva, tous les partis ont présenté « des listes étendues d’entités à auditionner, certaines étant transversales ».
La députée a rappelé que les travaux de la commission sont interrompus en raison des élections municipales, mais les services peuvent commencer les travaux concernant les listes approuvées aujourd’hui.
Lors de la prochaine réunion, après les élections, ou éventuellement un jeudi, le député rapporteur sera approuvé, a également indiqué la députée.
Les listes de responsables à auditionner et les documents à analyser ont été présentés par les sept partis qui composent la commission lundi, la majorité demandant d’entendre les trois derniers ministres de la Santé (Marta Temido, Manuel Pizarro et Ana Paula Martins), a expliqué lundi à Lusa la présidente de la commission parlementaire d’enquête (CPI).
Les partis devraient également entendre l’ancien directeur exécutif du Service National de Santé (SNS) Fernando Araújo, l’ex-président de l’INEM Luís Meira, l’ex-président de la Ligue des Pompiers Portugais Jaime Marta Soares et l’ex-président de l’Autorité Nationale d’Urgence et de Protection Civile (ANEPC) Duarte Costa.
La CPI vise à établir les responsabilités politiques et de gestion de l’Institut National des Urgences Médicales (INEM).
Le 11 juillet, la demande de l’IL pour la constitution de cette CPI a été approuvée avec les votes favorables de Chega, IL, Livre, PCP, BE, PAN et JPP et avec l’abstention du PSD, du PS et du CDS-PP.
La commission est composée de 24 députés : huit du PSD, cinq de Chega et cinq autres du PS, deux de l’IL et deux de Livre, un du PCP et un autre du CDS-PP.
Les députés ont 90 jours pour établir les responsabilités politiques, techniques, contractuelles, légales et financières relatives à la situation actuelle de l’INEM, y compris pendant la grève de fin octobre et début novembre 2024.
La commission d’enquête souhaite également « évaluer la relation des différentes tutelles politiques avec l’INEM et clarifier l’intervention » de tous les gouvernements depuis 2019 dans « leur gestion politique et financière respective ».