La Police Judiciaire (PJ) a arrêté, mercredi, cinq personnes soupçonnées « d’être les auteurs des crimes de séquestration aggravée, de blessures physiques et de possession d’armes interdites », survenus le 5 juillet, liés au trafic de stupéfiants.
Dans un communiqué, la PJ explique que, « en utilisant la force physique et contre sa volonté, la victime, un homme de 28 ans, a été enchaînée par les agresseurs à l’intérieur d’une habitation située » dans un quartier de Braga, « où elle a été soumise à des agressions et à la torture, utilisant un marteau et un chalumeau ».
« À l’origine des faits se trouvait l’information, en possession des suspects, selon laquelle la victime pourrait détenir une quantité considérable de produit stupéfiant », peut-on lire.
La victime, qui a été « séquestrée et soumise à des agressions physiques pendant plusieurs heures, a été contrainte de prétendre qu’elle détenait le produit supposé et, comme moyen de s’échapper, a déclaré qu’il était caché dans son domicile ».
Les agresseurs ont placé la victime « enchaînée, à l’intérieur d’un véhicule et se sont dirigés vers ladite habitation, où, après avoir été désenchaînée et libérée, elle a réussi à se réfugier, moment où la Police de Sécurité Publique (PSP) a été alertée et a identifié le suspect ».
La PJ est parvenue à « collecter et rassembler des preuves solides, ainsi qu’à identifier un cinquième suspect, coauteur des crimes ».
Hier encore, « des perquisitions ont été effectuées à Vila Nova de Gaia, Matosinhos, Barcelos et Braga, où il a été possible de saisir des armes à feu et de localiser les suspects, conformément aux mandats d’arrêt émis par le DIAP de Guimarães ».
Les cinq détenus, âgés de 22 à 64 ans, « ayant plusieurs antécédents criminels pour des crimes graves », seront présentés devant le DIAP de Guimarães pour un interrogatoire judiciaire et l’application de mesures de contrainte.