« Ce ne sera pas la législature où la régionalisation sera traitée. »

"Ce ne sera pas la législature où la régionalisation sera traitée."

« Ce gouvernement, au cours de cette législature, considère qu’il est nécessaire d’approfondir la décentralisation en cours. Il faut l’évaluer, il faut la mener encore plus loin dans sa dimension intercommunale. Mais ce ne sera pas la législature où la régionalisation sera traitée », a déclaré Luís Montenegro lors de la séance de clôture du XXVIIe Congrès de l’Association Nationale des Municipalités Portugaises (ANMP), qui se termine aujourd’hui à Viana do Castelo.

 

Le Premier ministre affirme qu’il s’agit d’un « temps inapproprié pour ce progrès ».

« Un moment vraiment inopportun. Le processus de décentralisation en cours doit être approfondi dans l’esprit du municipalisme et de la capacité exécutive des municipalités », a-t-il défendu.

Montenegro a voulu laisser cette option « très claire », afin qu’il n’y ait pas de malentendus dans la relation avec le pouvoir local « et pour ne pas nous tromper les uns les autres ».

« Une relation de partenariat doit se concrétiser dans une relation de loyauté et de frontalité. Nous ne pouvons pas être partenaires si nous n’avons pas le courage de nous dire les uns aux autres ce que nous pensons », a-t-il justifié.

L’ANMP soutient, dans la résolution adoptée lors du congrès, que la régionalisation est fondamentale pour mettre fin à un pays « inégal et déséquilibré », en conciliant les intérêts nationaux avec ceux des différents territoires.

L’ANMP considère qu’une politique nationale de développement régional « doit être articulée avec tous les acteurs du territoire, afin que, dans les processus de décision, les intérêts du pays soient conciliés avec les divers intérêts de ses différents territoires et régions ».

« Seules les régions administratives pourront jouer ce rôle, en assurant avec efficacité et efficience l’indispensable articulation des politiques d’envergure transversale », défendent les municipalités.