« ‘Une glace avant la fin du monde’ est un album sur notre époque. Il parle de la survie de la poésie dans un monde en effondrement, de notre manque d’avenir et d’espoir, mais surtout de l’enchantement, dans l’art et la nature, comme antidote à tout cela », peut-on lire dans le texte de présentation de l’album, le 5e album original de la ‘rappeuse’.
Composé de 12 chansons et cinq poèmes, ‘Une glace avant la fin du monde’ sort vendredi et est présenté aujourd’hui en live à Lisbonne, au Théâtre Tivoli. La présentation à Porto, ville de Capicua, est prévue pour le 27 mars, à la Casa da Música.
Dans le nouvel album de Capicua, « au milieu de thèmes plus émotionnels, il y a beaucoup de place pour des questions sociales, politiques et écologiques, mélangeant des registres (lyriques et musicaux) ».
Les morceaux ont été construits « à partir de l’expérimentation et du croisement de techniques de composition avec des instruments analogiques et les outils de la musique électronique, toujours à partir du mot (proclamé, chantonné et déclamé en rap) ».
Avec la production de Luís Montenegro, l’album inclut la participation de plusieurs ‘beatmakers’, tels que Keso, Virtus, DJ Ride et Stereossauro, ainsi que de chanteurs comme Gisela João, Toty Sa’med et les Sopa da Pedra.
Dans ‘Estrela da Tarde’, une revisitation du thème écrit par José Carlos Ary dos Santos et Fernando Tordo, on entend également la voix de Carlos Carmo, qui l’a interprété en 1976 au Festival da Canção.
L’acteur Pepê Rapazote prête sa voix dans ‘Flamingo’ et Paulo Flores apparaît dans ‘Morbidez’ pour interpréter ‘É doce morrer no mar’, thème de Dorival Caymmi et Jorge Amado, réinterprété au fil des ans par plusieurs chanteurs, dont Cesária Évora.
‘Une glace avant la fin du monde’ succède à ‘Madrepérola’, sorti en janvier 2020 et avec lequel Capicua a remporté le Prix José Afonso 2021, ‘Medusa’ (2015), ‘Sereia Louca’ (2014) et ‘Capicua’ (2012).
En plus de sa carrière solo, Capicua fait partie du projet de poésie, musique et illustration Mão Verde, dédié au jeune public, qui compte deux livres-disques publiés.
Ce projet inclut également les musiciens Pedro Geraldes, Francisca Cortesão et António Serginho.
