« Nous avons actuellement plus de 38 vols par semaine de compagnies ‘low cost’, reliant le monde entier », a déclaré José Luís Sá Nogueira lors du débat sur l’état de la nation.
Le responsable a annoncé que, d’ici la fin de l’année, le Cap-Vert aura « plus de 80 liaisons par semaine via des ‘low cost’ du Portugal et de la France, pour soutenir la diaspora ».
Le ministre a affirmé qu’avec cette mesure, le gouvernement travaille à l’amélioration du secteur des transports aériens au Cap-Vert.
La compagnie Easyjet a annoncé, début juillet, des vols directs reliant Lisbonne et Porto à la capitale cap-verdienne, Praia, et à deux autres îles, à partir d’octobre.
Pour sa part, Cabo Verde Airlines (nom commercial de TACV) a annoncé, en avril, qu’elle reprendrait ses opérations pour le marché français à partir du 23 juillet, servant la diaspora ainsi que le marché touristique.
La compagnie effectuera des vols de Praia à Paris le dimanche et retour le jeudi. Le lundi, elle assurera la liaison de Paris à l’île de São Vicente, puis à l’île de Sal, après une escale d’une heure à Mindelo, en inversant l’itinéraire le mercredi.
La compagnie suisse Edelweiss Airlines commencera également à opérer de nouvelles liaisons vers les aéroports de la ville de Praia et de l’île de São Vicente à partir de la fin octobre, selon Cabo Verde Airports il y a 15 jours.
La compagnie effectue déjà des vols réguliers pour les îles du Sal et de Boa Vista.
L’augmentation des liaisons aériennes régulières avec l’Europe a stimulé le tourisme au Cap-Vert, notamment dans les îles de Sal et Boa Vista, conduisant le pays à un record de 1,2 million de visiteurs en 2024.
Le tourisme et les activités liées sont le moteur de la croissance de l’économie cap-verdienne, avec des recettes estimées à plus de 500 millions d’euros l’année dernière, représentant plus de 70 % des exportations.