Les principales bourses européennes ont ouvert aujourd’hui mitigées, mais soutenues par la possible baisse des taux directeurs aux États-Unis la semaine prochaine, après des données hebdomadaires très négatives sur l’emploi aux États-Unis et la reprise de l’IPC.
Vers 09h05 à Lisbonne, l’EuroStoxx 600 reculait de 0,04 % pour atteindre 555,10 points.
Les bourses de Londres et Francfort s’appréciaient de 0,30 % et 0,03 %, respectivement, tandis que celles de Paris, Madrid et Milan se dépréciaient de 0,27 %, 0,40 % et 0,10 %.
La bourse de Lisbonne maintenait la tendance de l’ouverture et à 09h05 l’indice principal, le PSI, baissait de 0,28 % pour atteindre 7 732,86 points, après avoir augmenté jusqu’à un maximum de 8 020,36 points le 21 août.
Bien que les marchés considèrent comme acquis que la Banque centrale européenne (BCE) maintiendra jeudi les taux d’intérêt à 2 % et que l’inflation annuelle aux États-Unis augmentera en août de deux dixièmes par rapport à juillet, à 2,9 %, les données hebdomadaires très négatives sur l’emploi dans ce pays, les pires depuis octobre 2021, ont renforcé la possibilité que la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) puisse effectuer jusqu’à trois baisses des taux d’ici la fin de l’année.
Aujourd’hui, en Espagne, les données de l’inflation annuelle ont également été publiées, se maintenant à 2,7 % en août, même taux que le mois précédent, tandis que l’inflation des produits alimentaires s’est modérée de quatre dixièmes, à 2,3 %, en raison de la plus grande réduction du prix des fruits.
Ces données seront également publiées aujourd’hui en Allemagne et en France.
Entre-temps, les négociations commerciales se poursuivent et on a appris que la Chine et les États-Unis réaliseront dans les prochains jours un nouveau cycle de négociations commerciales à Madrid, dans lequel ils traiteront également des sujets tels que TikTok ou la coopération en matière de réseaux de blanchiment d’argent.
En Asie, l’indice Nikkei de la bourse de Tokyo a fermé avec une hausse proche de 1 %, tandis que l’indice de référence de la bourse de Shanghai a chuté de 0,12 %. La bourse de Shenzhen a perdu 55,76 points ou 0,43 %, et, peu avant la fin de la session, le Hang Seng, de la bourse de Hong Kong, avançait de plus de 1 %.
Les contrats à terme sur la bourse de Wall Street, dont les indices avaient à nouveau atteint des sommets jeudi, se montrent presque stables, avec une baisse de 0,05 % pour le Dow Jones et une hausse de 0,06 % pour le Nasdaq.
Le Dow Jones a terminé en hausse de 1,36 % pour atteindre 46 108,00 points, un nouveau sommet depuis la création de l’indice en 1896.
Le Nasdaq, indice de valeurs technologiques de pointe, a clôturé en avançant de 0,72 % pour atteindre 22 043,07 points, également un nouveau sommet historique.
Sur le marché de la dette, les taux des obligations à 10 ans de la France avançaient à 3,470 %, contre 3,441 %, ainsi que ceux de l’Allemagne, à 2,679 %, contre 2,655 %.
Sur le marché des matières premières, l’or par once ‘troy’, un actif refuge, progressait à 3 652,38 dollars, un nouveau sommet historique, contre 3 636,23 dollars lors de la séance précédente.
Le pétrole, après les hausses enregistrées ces derniers jours en raison du risque de tarifs secondaires pour les acheteurs de pétrole russe, est négocié à la baisse.
Le Brent, brut de référence en Europe, pour livraison en novembre, recule à 65,80 dollars, contre 66,37 dollars jeudi.
Le pétrole West Texas Intermediate (WTI), référence aux États-Unis, diminuait de 0,74 % à 61,92 dollars, avant l’ouverture officielle du marché.
Le bitcoin, la cryptomonnaie la plus répandue et négociée du marché, augmentait de 0,85 % à 115 404 dollars.
L’euro s’appréciait à 1,1743 dollars sur le marché des changes de Francfort, contre 1,1737 dollars jeudi, avec un nouveau sommet depuis le 15 septembre 2021, de 1,1789 dollars, le 02 juillet.