Bourses européennes mitigées en attente des résultats des entreprises

Bourses européennes mitigées en attente des résultats des entreprises

Vers 09h05 à Lisbonne, l’EuroStoxx 600 progressait de 0,02% à 568,03 points.

Les bourses de Londres et Madrid perdaient respectivement 0,25% et 0,48%, tandis que celles de Paris, Francfort et Milan s’appréciaient de 0,10%, 0,14% et 0,35%.

La bourse de Lisbonne maintenait la tendance de l’ouverture avec son principal indice, le PSI, en baisse de 1,20% à 8.276,24 points, contre un nouveau pic depuis janvier 2010, à 8.484,01 points le 5 novembre.

Les marchés européens reflètent les résultats d’entreprises qui continuent d’être divulgués, notamment ceux du groupe IAG, dont la chute d’environ 8% pèse sur la bourse espagnole.

Les inquiétudes concernant une bulle dans le secteur de l’intelligence artificielle ont entraîné une baisse des bourses asiatiques.

L’indice principal de la bourse de Tokyo, le Nikkei, a reculé de 1,19%, tandis que l’indice de référence de la bourse de Shanghai a baissé de 0,25%, celui de Shenzhen a perdu 0,36% et le Hang Seng de Hong Kong, 0,92%.

Wall Street a également clôturé en baisse jeudi, affecté par le recul des actions de grandes entreprises technologiques comme Microsoft, qui a perdu 1,98%, Amazon, qui a chuté de 2,86%, et Nvidia, qui a cédé 3,6%.

Le Dow Jones a terminé jeudi en baisse de 0,84% à 46.912,30 points, contre 47.706,37 points le 28 octobre, un nouveau record depuis sa création en 1896.

Le Nasdaq, un indice de valeurs technologiques, a clôturé en recul de 1,90% à 23.053,99 points, contre un nouveau record historique de 23.958,47 points le 29 octobre.

Les annonces de licenciements aux États-Unis ont également contribué à la baisse de Wall Street, atteignant plus de 150.000 en octobre, le chiffre mensuel le plus élevé depuis 2003 et une augmentation de près de trois fois par rapport à septembre selon un rapport d’une société de conseil spécialisée en emploi, en l’absence de données officielles.

Le prix de l’or, historiquement considéré comme une valeur refuge en période d’incertitude, était en hausse aujourd’hui, avec l’once négociée à 4.007,49 dollars, contre 3.986,30 dollars jeudi et un nouveau record historique de 4.347,86 dollars atteint le 20 octobre.

Le Brent, pétrole brut de référence en Europe pour livraison en janvier 2026, progressait à 64,06 dollars, contre 63,38 dollars jeudi.

Dimanche, les ministres de huit pays de l’alliance OPEP+, dirigée par l’Arabie Saoudite et la Russie, ont décidé d’augmenter l’offre de pétrole à partir de décembre.

Sur le marché obligataire, les taux des obligations allemandes à 10 ans augmentaient à 2,674%, contre 2,649% jeudi, ainsi que ceux de la France, à 3,466%, contre 3,444% la veille et un maximum de 3,600% le 25 septembre.

L’euro baissait à 1,1535 dollar sur le marché des changes de Francfort, contre 1,1541 dollar jeudi et un nouveau maximum de quatre ans, à 1,1865 dollar, constaté le 16 septembre.