Face à période homologue, on a observé une augmentation de 5 115 bénéficiaires de prestations parentales, soit une progression de 8 %, selon la synthèse du Cabinet de Stratégie et de Planification (GEP) du Ministère du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité Sociale, publiée aujourd’hui.
En comparaison en chaîne, il y a eu une augmentation de 2 378 bénéficiaires, ce qui représente une hausse de 3,6 %.
À un moment où d’éventuelles modifications des allocations parentales sont envisagées, ces 68 999 bénéficiaires enregistrés en juillet représentent le chiffre le plus élevé depuis septembre 2023, où l’on comptait 71 840 bénéficiaires, soit le chiffre le plus haut depuis 2010, selon l’analyse de Lusa basée sur les données disponibles.
Concernant l’allocation parentale initiale, elle a été versée à 38 447 bénéficiaires.
« Cette prestation a majoritairement concerné les mères, qui ont représenté 64,7 % du total, le nombre de bénéficiaires féminines étant de 24 860 », note également le GEP, indiquant aussi que « le nombre de bénéficiaires de sexe masculin était de 13 587, représentant 35,3 % du total des bénéficiaires ».
Le projet présenté par le Gouvernement sur les modifications du Code du Travail, actuellement négocié avec les partenaires sociaux dans le cadre de la Concertation Sociale, prévoit, parmi différentes mesures, des changements dans l’allocation parentale.
L’allocation parentale continue de correspondre à 100 % de la rémunération de référence durant les 120 premiers jours de congé, mais subit des modifications dans les autres cas.
Dans le cas de l’option pour 150 jours de congé, actuellement cette allocation baisse à 80 %, mais est de 100 % en cas de partage (si chacun des parents prend au moins 30 jours consécutifs ou deux périodes de 15 jours consécutifs). Avec la proposition du Gouvernement, le montant journalier dans cette modalité passe de 100 % actuels à 90 % de la rémunération.
Pour le congé de 180 jours, dont le paiement est aujourd’hui de 83 % à 90 % de la rémunération de référence, en fonction du partage, l’exécutif souhaite qu’il soit payé à 100 % de la rémunération de référence si la période additionnelle de 60 jours est prise « en régime partagé en périodes égales par les deux parents », c’est-à-dire un mois pour chacun.