Belle-mère et belle-fille avec peines aggravées pour mauvais traitements envers des personnes âgées à Azeméis.

Belle-mère et belle-fille avec peines aggravées pour mauvais traitements envers des personnes âgées à Azeméis.

L’arrêt, daté du 5 novembre et consulté aujourd’hui, a partiellement donné gain de cause au recours interjeté par le Ministère Public (MP).

Sont en cause les mauvais traitements infligés à plusieurs personnes âgées dans des établissements que deux femmes de 61 et 28 ans exploitaient sans autorisation et en dépit d’ordres antérieurs de fermeture, dans deux habitations situées à Oliveira de Azeméis, dans le district d’Aveiro.

La prévenue la plus âgée avait été condamnée en juin dernier, au Tribunal de la Feira, à cinq ans de prison pour six crimes de mauvais traitements, et sa peine a été alourdie à cinq ans et neuf mois de prison.

Elle reste également condamnée à une amende de 455 euros pour un crime de désobéissance, pour avoir ignoré un ordre de fermeture de la Sécurité Sociale.

La belle-fille, qui avait été condamnée pour neuf crimes de mauvais traitements à trois ans et demi de prison avec sursis, a vu sa peine portée à quatre ans et demi de prison ferme.

Les juges ont également établi les agressions sur une personne âgée commises par le mari de la prévenue la plus âgée, le condamnant pour un crime d’atteinte à l’intégrité physique qualifiée.

Ce prévenu, qui avait été acquitté en première instance, a maintenant été condamné à une peine d’un an de prison, remplacée par une amende de 2.555 euros, et au paiement d’une indemnité de 800 euros à la victime, solidairement avec sa femme.

Ce processus comptait également parmi les prévenus deux enfants de la prévenue la plus âgée qui ont été acquittés de tous les crimes de mauvais traitements qui leur avaient été imputés.

Les gestionnaires des établissements ont également été condamnées au paiement d’indemnisations d’un montant total d’environ 20.000 euros aux victimes.

Selon les faits établis par le tribunal, les mauvais traitements ont eu lieu entre 2022 et 2024 et comprenaient violence physique et psychologique et négligence.

D’après le tribunal, les principales prévenues n’ont pas accordé les soins d’hygiène nécessaires (changes de couches, bains, etc.) et n’ont pas fourni d’alimentation adéquate en quantité suffisante aux personnes âgées qui, à plusieurs reprises, ont également été agressées par des coups de poing et de pied.