Le Portugal a enregistré, ce mercredi 27 août, un nouvel accouchement effectué en dehors de l’hôpital, précisément dans une ambulance, en raison de contraintes à l’hôpital le plus proche de son domicile.
Matilde est née à l’aube, sur l’A1, en direction de l’Hôpital São Francisco de Xavier à Lisbonne, car les urgences de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital de Vila Franca de Xira étaient fermées, comme le souligne Iris FM.
L’article précise que l’accouchement a eu lieu juste avant les péages d’Alverca, dans une ambulance des pompiers volontaires de Samora Correia.
Matilde est ainsi née avec l’aide des pompiers Lúcia Moreira et António Pedro, qui ont bénéficié du soutien de l’équipe médicale de la VME de Vila Franca de Xira. La mère et le bébé se portent bien!
« Ce n’est pas lié à la fermeture des urgences »
Il convient de rappeler que, récemment, Álvaro Almeida, directeur exécutif du Service National de Santé (SNS), a admis qu’il y a eu une augmentation « légère » des accouchements en ambulance, mais il a soutenu que ce type de situations « n’est pas directement lié à la fermeture des urgences ».
« Il y a, en fait, une légère augmentation du nombre d’accouchements en dehors du domicile et des hôpitaux, environ six de plus cette année par rapport à l’année précédente, mais qui ne correspond pas, ou qui n’est pas directement lié, aux fermetures des urgences. Cela parce que le nombre de fermetures est moindre cette année que l’année dernière », déclare-t-il dans une interview à SIC Notícias, assurant que l’Exécutif est déjà « en train d’analyser chacun des 56 cas » dont il a connaissance, pour « essayer de comprendre pourquoi il y a cette petite augmentation cette année ».
Pour le responsable, « ce sont peu de cas en valeur absolue, ce qui signifie que chacun aura une spécificité ». « Nous essayons de trouver un schéma, des lignes communes, qui nous permettent d’agir et de corriger certaines situations », assure-t-il.
Le directeur exécutif du SNS déplore la situation, mais souligne que, « dans certains cas, la situation se développe avec une telle rapidité qu’il ne serait jamais possible de répondre », tout en reconnaissant que « dans d’autres cas, il pourrait s’agir de certaines difficultés dans le processus de réponse ».