Alors que l’Aéroport de Lisbonne est sous forte pression en raison de la deuxième des quatre grèves des travailleurs de Menzies (la société de services au sol), il est important de connaître certaines informations qui pourraient s’avérer nécessaires.
En effet, au-delà des vols retardés ou annulés, les plaintes concernent également les bagages – qui disparaissent ou n’arrivent pas à destination.
À la fin du mois de juillet, la DECO PROteste a publié un article clarifiant certaines questions sur les bagages perdus ou retardés et, à l’aide d’un cas pratique, explique ce qu’il est possible de faire.
Les bagages retardés donnent-ils droit à une compensation ?
Selon l’association de défense des consommateurs, « lorsque les bagages arrivent avec du retard, le passager a droit à une compensation, à moins que la compagnie ait pris des mesures pour éviter le retard ou qu’il ait été impossible de prendre de telles mesures ». Il est indiqué que « la compensation actuelle est d’environ 1 400 euros ».
L’association souligne également qu’il est « important » de faire une réclamation écrite sur la situation, accompagnée des preuves des dépenses. Pour cela, l’association propose un modèle pour exiger la compensation. Celui-ci est disponible sur le site de la DECO PROteste, à partir de ce lien.
En utilisant l’exemple d’une passagère qui est restée trois jours sans bagage, il est également possible de recourir au Livre de Réclamations ou directement à l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile. « En dernier recours, il est possible de se tourner vers les tribunaux dans un délai de deux ans. Étant donné que le voyage aurait eu lieu à l’été 2024, il reste environ un an pour faire valoir ses droits par voie judiciaire », ajoutent-ils.
Rappelons que les travailleurs de Menzies ont entamé vendredi la deuxième grève de quatre jours, sur un total de cinq arrêts prévus pour l’été, période de pointe du tourisme, avec l’entreprise et le syndicat s’accusant mutuellement d’indisponibilité au dialogue.
Les grèves ont été convoquées par le Syndicat des Industries Métallurgiques et Assimilés (SIMA) et par le Syndicat des Transports (ST), pour mettre fin aux salaires de base inférieurs au minimum national, obtenir de meilleurs salaires, assurer le paiement des heures de nuit, entre autres revendications, avec ce second mouvement qui a commencé à 00h00 vendredi et qui se termine lundi.