Avez-vous vu ce qui s’est passé avec les carburants cette semaine Voici les prix

Avez-vous vu ce qui s'est passé avec les carburants cette semaine Voici les prix

Les prix des carburants n’ont pratiquement pas bougé au début de cette semaine, conformément aux prévisions, selon les prix moyens actualisés par la Direction Générale de l’Énergie et de la Géologie (DGEG).

 

Le prix de l’essence sans plomb 95 est passé de 1,709 euros le litre à 1,710 euros le litre entre vendredi et lundi. Quant au gazole, il est passé de 1,563 euros le litre à 1,561 euros le litre durant la même période.

Quelles étaient les prévisions ?

Les prévisions indiquaient effectivement un maintien des prix des carburants aux niveaux de la semaine dernière. L’attente était la même pour l’essence et le gazole.

Les carburants ne bougent pas, mais il y a des stations moins chères (découvrez lesquelles)

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Selon la Direction Générale de l’Énergie et de la Géologie (DGEG), le prix moyen du gazole simple est à 1,564 euros le litre, tandis que celui de l’essence sans plomb 95 est à 1,710 euros le litre. Découvrez où il coûte moins cher de faire le plein.

Beatriz Vasconcelos | 08:00 – 15/09/2025

Quelle est la situation du pétrole sur les marchés internationaux ?

Le cours du baril de Brent pour livraison en novembre a terminé lundi la séance sur le marché à terme de Londres en hausse de 0,67 %, à 67,44 dollars.

Le brut de la mer du Nord, référence en Europe, a clôturé la session sur l’Intercontinental Exchange avec une cotation 45 centimes au-dessus des 66,99 dollars avec lesquels il avait terminé les transactions vendredi.

La hausse de la cotation a été attribuée aux récentes attaques ukrainiennes sur des installations énergétiques russes et à la menace des États-Unis d’imposer davantage de sanctions à la Fédération de Russie.

Les gains ont cependant été atténués par la perspective d’une augmentation de la production du groupe OPEP+, qui réunit les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole avec des alliés, comme la Fédération de Russie, et par des signes d’affaiblissement de la demande aux États-Unis.

L’avertissement de l’Agence Internationale de l’Énergie

L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) a estimé, jeudi, que l’augmentation prévue des réserves de pétrole « est insoutenable » après que la production eut atteint un maximum en août et que l’OPEP eut décidé d’une nouvelle augmentation pour octobre.

Dans son rapport mensuel sur le marché, l’AIE estime que, au second semestre, les réserves mondiales augmenteront en moyenne de 2,5 millions de barils par jour, du fait que l’offre dépasse largement la demande.

Rien qu’en juillet, les réserves ont augmenté de 26,5 millions de barils, marquant le sixième mois consécutif d’expansion, avec 187 millions de barils supplémentaires accumulés depuis le début de l’année.

La situation risque de s’aggraver avec la décision, dimanche dernier, de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses partenaires (OPEP+), à moins qu’un changement ne se produise pour modifier les déséquilibres actuels du marché en raison des tensions géopolitiques, des politiques commerciales ou de nouvelles sanctions contre la Russie ou l’Iran, selon les auteurs du rapport.

L’OPEP+ a convenu dimanche d’une nouvelle augmentation de la production de pétrole brut pour octobre de 137 000 barils par jour, une hausse qui est toutefois inférieure à celle appliquée ces derniers mois en raison de l’affaiblissement de la demande mondiale.

L’AIE rappelle qu’en août, un nouveau record de la demande de pétrole brut a été atteint, avec 106,9 millions de barils, et estime maintenant qu’en moyenne annuelle, elle sera de 105,8 millions de barils par jour, ce qui signifie 2,7 millions de barils par jour de plus qu’en 2024, dont 1,3 million proviendront de l’OPEP+.