« Il y a en réalité, au cours des deux dernières semaines, eu des tentatives, y compris avec des propositions crédibles de deux syndicats, pour essayer de résoudre ce conflit de la meilleure manière possible », a affirmé le ST dans un communiqué envoyé à la presse.
Le syndicat a ajouté que « cette bonne volonté n’a pas été acceptée, même avec la grève déjà annulée, comme l’exigeait l’entreprise ».
« Il ne nous reste pas d’autre solution que de reprendre la lutte », a-t-il souligné.
Le ST a accusé SPdH/Menzies et l’administration de TAP de continuer à « ignorer les vrais problèmes des travailleurs en les soumettant à des salaires de misère, ne payant pas les composantes salariales dues ».
Mardi, le SIMA a annoncé la programmation de nouvelles grèves des travailleurs de l’entreprise responsable des services d’assistance au sol, en périodes alternées entre le 3 septembre et le 2 janvier 2026, incluant les week-ends prolongés et des dates de fort mouvement, comme Noël et le Nouvel An.
Parmi les revendications, le syndicat exige la fin des salaires de base inférieurs au salaire minimum national, le paiement des heures nocturnes, le maintien des droits tels que l’accès au stationnement et le respect du mémorandum d’entente précédemment signé.
De plus, dans le communiqué publié mardi, le syndicat indique que l’existence de salaires de base inférieurs au salaire minimum national, qui s’élève à 870 euros, va « à l’encontre de ce qui est considéré par TAP, tout en étant également actionnaire de l’entreprise, par un courrier envoyé à SPDH/Menzies dans lequel elle considère que cette situation est illégale ».
Cet avis de grève du SIMA fait suite aux grèves réalisées en juillet et août et à la suspension de grèves prévues pour la fin août, suite à des contacts au ministère du Travail.
Menzies, quant à elle, a assuré que l’annulation des dernières grèves « n’était pas le résultat d’un quelconque accord, négociation ou concession », affirmant que sa position « reste inchangée » et qu’il n’y a eu aucune modification des engagements pris jusqu’en 2029.
Le syndicat indique également que pour la grève annoncée dans l’avis récent, « les travailleurs assureront les services nécessaires à la sécurité et à l’entretien des équipements et installations ».
Par conséquent, le SIMA considère que, face aux circonstances actuelles, notamment le nombre de travailleurs concernés par l’avis préalable et sa large diffusion, il n’est nécessaire d’assurer que les services minimums précédemment énumérés.
Selon une source officielle du syndicat, ils représentent environ 4 % des quelque 3 600 travailleurs de Menzies.
La première grève se déroulera à partir de minuit le 3 septembre jusqu’à minuit le 9 septembre, suivie d’une nouvelle paralysie du 12 au 15 septembre, du 19 au 22 septembre et du 26 au 28 septembre.
En octobre, des mouvements sont prévus du 3 au 6, du 10 au 13, du 17 au 20, du 24 au 27 et du 31 au 3 novembre. D’autres arrêts suivront du 7 au 10 novembre, du 14 au 17 novembre, du 21 au 24 novembre, du 28 au 1er décembre, du 5 au 8 décembre et du 12 au 15 décembre.
Le dernier est prévu du 19 décembre au 2 janvier 2026.