La réduction des pensions via le facteur de durabilité, appliquée à certaines retraites anticipées, devrait être de 17,6% en 2025, augmentant par rapport aux 16,9% de cette année, selon des calculs basés sur des données de l’INE.
Sont en cause les données provisoires de l’Institut National de Statistique (INE) connues aujourd’hui sur l’espérance de vie à 65 ans, indicateur utilisé pour déterminer l’âge normal d’accès à la pension de vieillesse du régime général de Sécurité Sociale et le facteur de durabilité.
À cette réduction s’ajoute une pénalité de 0,5% pour chaque mois d’anticipation par rapport à l’âge légal de la retraite.
Le facteur de durabilité utilisé dans le calcul des pensions de vieillesse du régime général de Sécurité Sociale prend en compte l’évolution de l’espérance de vie à 65 ans entre l’an 2000 et l’année précédant celle du début de la pension.
Le système de pensions actuellement en vigueur comprend plusieurs situations dans lesquelles la réduction par le facteur de durabilité n’est pas appliquée, même si la personne accède à la pension avant l’âge normal.
Cela concerne les personnes qui, à 60 ans, ont complété 40 ans de carrière contributive. Dans ce cas, une pénalité de 0,5% par mois d’anticipation s’applique.
En revanche, ceux qui remplissent les conditions du régime des très longues carrières contributives – où se trouvent les travailleurs âgés de 60 ans ou plus avec 46 ans ou plus de cotisations et ayant commencé à travailler avant 16 ans – peuvent se retirer sans aucune pénalité.
La valeur provisoire de l’espérance de vie à 65 ans, calculée annuellement par l’INE, est publiée en novembre. Elle sert de référence pour déterminer l’âge normal d’accès à la pension de vieillesse du régime général de Sécurité Sociale et le facteur de durabilité à appliquer au montant statutaire des pensions de vieillesse du régime général de Sécurité Sociale.