Arrêtés pour de fausses annonces de locations de maisons de vacances dans le Gerês.

Arrêtés pour de fausses annonces de locations de maisons de vacances dans le Gerês.

Dans un communiqué, la PJ indique que les fausses annonces concernaient la vente de machines lourdes.

 

« Ils cherchaient à tirer avantage de l’anonymisation et de la dissimulation d’identité offertes par les moyens numériques. Grâce à ces stratagèmes, ils auraient obtenu illicitement plusieurs milliers d’euros », ajoute-t-elle.

Dénommée Double Click, l’opération policière, menée par la PJ de Braga, s’est déroulée dans les localités de Santiago do Cacém, Bombarral et Columbeira, dans le cadre d’une enquête dirigée par le Ministère public de Vieira do Minho.

Les arrestations ont eu lieu mercredi, hors flagrant délit.

« L’enquête a permis de constater que les deux détenus sont récidivistes, étant associés à divers procès-crimes en cours pour des faits de nature similaire, ayant même déjà été condamnés à des peines de prison ferme pour la même catégorie de délits », précise le communiqué.

Il souligne que, malgré ces condamnations, les suspects « ont persisté dans le développement de leur activité criminelle, recourant à de nouvelles techniques technologiques et à une sophistication croissante des méthodes utilisées ».

Selon la PJ, de l’analyse de leur ‘modus operandi’ et ‘modus vivendi’, « il s’est avéré qu’ils adoptaient une attitude systématiquement évasive, marquée par leur non-comparution aux procédures judiciaires et par la dissimulation systématique de leur localisation, témoignant d’un clair mépris pour l’administration de la justice et d’un sentiment absolu d’impunité ».

Dans le cadre de l’enquête, débutée il y a environ un an, trois perquisitions domiciliaires et quatre perquisitions non domiciliaires ont été effectuées, dans différents points du pays, ayant permis la saisie de matériel, documents et équipements informatiques utilisés pour les crimes.

Il a également été récupéré, en possession de l’un des suspects, un véhicule signalé pour saisie dans le cadre d’une autre enquête, car il n’avait pas été restitué dans le délai contractuel de location, le possesseur étant également accusé de délit d’abus de confiance.

Les détenus, âgés de 43 à 52 ans, vivaient en couple et n’exerçaient aucune activité professionnelle connue, « subsistant grâce à la pratique répétée d’escroqueries depuis, au moins, 2023 ».

Ils vont être présentés pour un premier interrogatoire judiciaire afin de déterminer les mesures de coercition à appliquer.

Pendant ce temps, l’enquête de la PJ va se poursuivre, en vue d’élucider complètement les faits et d’identifier toutes les victimes.