Après tout, qui peut acheter la TAP ? Le ministre Pinto Luz donne des explications.

Après tout, qui peut acheter la TAP ? Le ministre Pinto Luz donne des explications.
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Le ministre des Infrastructures, Miguel Pinto Luz, a expliqué via les réseaux sociaux du gouvernement que l’objectif de la privatisation de la TAP, à ce stade, est la vente minoritaire de jusqu’à 49,9% du capital de la compagnie aérienne. Donc, qui peut acheter la TAP?

« Deux types d’entités peuvent soumettre des propositions : un investisseur stratégique du secteur, c’est-à-dire une compagnie aérienne, par exemple ; ou un consortium dirigé par cet investisseur stratégique« , a déclaré le ministre Pinto Luz dans une publication partagée sur le réseau social Instagram.

Le ministre précise en outre que la vente minoritaire intervient pour « quatre raisons » : « la première est qu’elle maximise la valeur de l’actif pour l’État ; deux, elle garantit que la TAP continue de jouer un rôle décisif et positif dans d’autres secteurs, comme le tourisme national ; troisièmement, elle permet d’aligner les intérêts dans la négociation du nouvel aéroport Luís de Camões ; et quatrièmement ouvre un concours à des institutions hors d’Europe ».

Le ministre des Infrastructures explique également que le « processus comportera plusieurs étapes », en assurant, dans la même publication, qu’il s’agira d’une « opération structurée, transparente et échelonnée ».

Il est à noter que le Président de la République a affirmé qu’il prévoit de promulguer le décret de privatisation de la TAP et considère écartée la possibilité que le gouvernement actuel cède plus de capital de la compagnie aérienne que les 49,9% annoncés.

En réponse aux questions des journalistes, dans un hôtel de São Tomé, Marcelo Rebelo de Sousa est revenu sur ce sujet, qu’il avait déjà commenté vendredi, considérant qu’il « y a deux confusions d’interprétation qui ont surgit ».

« L’une est que parce que j’ai opposé mon veto au diplôme socialiste, il pourrait y avoir un risque de veto sur ce projet de loi. Or, précisément, le diplôme, de ce que m’a expliqué le Premier ministre et qui a été présenté au Conseil des ministres, surmonte ces difficultés », a-t-il déclaré.

Selon le chef de l’État, dans le décret qu’il a bloqué en 2023, de l’ancien gouvernement PS, le problème était qu’il « existait une phase, une fois toutes les propositions connues, sur la base de la transparence, où il pouvait y avoir des contacts pouvant aboutir à un résultat qui n’avait rien à voir avec les phases antérieures du processus ».

« Cela n’arrive pas. D’ailleurs, je dois dire que le gouvernement précédent, dans le but d’y remédier, n’a pas eu la moindre opportunité de le faire », a-t-il ajouté.

Le Président de la République a souligné comme « deuxième doute qui est apparu » sur cette question « s’il n’y avait pas ici une réserve mentale du gouvernement, dans le sens qu’il dit maintenant qu’il aliénait X, sous certaines conditions, mais qu’à une phase distante ou suivante, il pourrait aliéner davantage et aliéner, dans d’autres conditions, etc. ».

Ensuite, il a donné la réponse : « Non. Ce qui existe est un régime légal qui est proposé et qui fera naturellement l’objet d’une appréciation et d’une promulgation, qui prévoit plusieurs phases, mais dans ce processus a été annoncé ».

« Et plusieurs phases pourquoi? Parce qu’il y a des phases qui prennent du temps, où il faut prévoir qu’il soit naturellement possible, par exemple, lors de la présentation des candidatures, lors de l’évaluation des candidatures, dans le droit d’expression des intéressés concernant les candidatures, que cela prenne plus de temps, et donc un an a été prévu », a-t-il poursuivi.