La campagne électorale pour les municipales du 12 octobre commence ce mardi 30 septembre, mais le sujet marquant de la journée est l’accord entre le PSD et Chega, qui conduira à l’approbation de la Loi des Étrangers à l’Assemblée de la République, actuellement soumise au vote des partis avec siège parlementaire.
Aux journalistes, depuis Cascais, où il est en campagne, le premier ministre et leader du PSD, Luís Montenegro, a souligné qu’il n’est pas encore certain que la loi « passera ou non », cependant, il admet avoir « une attente très positive » quant à l’issue du vote.
« Ce qui a été notre orientation, en termes partisans, à nos groupes parlementaires, a été ouverture au dialogue politique avec tous les bancs, en particulier avec ceux qui se rendent disponibles pour permettre cette modification qui, comme je l’ai réitéré, vise à réguler les flux migratoires de manière à donner aux gens la possibilité d’avoir des projets de vie viables, heureux, avec dignité, avec humanisme », a-t-il déclaré, refusant de confirmer si le PSD et Chega sont réellement parvenus, au cours de la nuit dernière, à une entente sur le sujet.
« Ce que je confirme, c’est qu’il y a eu des discussions avec les partis politiques au Parlement. C’est un sujet qui a été mené au niveau des groupes parlementaires et mon attente est que plusieurs groupes parlementaires puissent souscrire aux modifications qui ont tenu compte à la fois du positionnement du président de la République et de la prononciation du Tribunal constitutionnel », a-t-il souligné.
Interrogé sur l’éventuelle obligation d’un prochain diplôme discutant l’accès des immigrés aux prestations sociales, comme souhaité par le parti dirigé par André Ventura, Montenegro a également préféré ne pas répondre.
« Ce que nous voulons, ce sont des contreparties pour les personnes, pour les Portugais et pour les immigrés qui nous cherchent afin de pouvoir avoir des conditions de vie dignes », a-t-il simplement déclaré.
Il est à noter que le PSD et Chega auraient, durant la nuit, conclu un accord pour approuver la Loi des Étrangers, qui, ce mardi, est soumise au vote à l’Assemblée de la République.