Interrogée sur les propositions d’augmentation des pensions les plus basses lors d’une audience parlementaire dans le cadre du Budget de l’État pour 2026 (OE2026), Nazaré da Costa Cabral a souligné que « le système de retraite doit être protégé en tant que tel ».
« Il a ses recettes et ses dépenses, les excédents du système ont un destin défini par la loi qui est le Fonds de Stabilisation Financière de la Sécurité Sociale (FEFSS) », mais les augmentations des pensions les plus basses sont « un élément de redistribution ».
Pour la responsable, « toutes les mesures redistributives doivent fonctionner non pas par le biais du système de retraite, mais par le système de protection sociale de citoyenneté », financé par le Budget de l’État, de sorte que « ce doivent être les impôts et la solidarité nationale qui pourraient éventuellement ajuster les pensions ».
La présidente du CFP a réitéré que le « système de retraite doit être bien circonscrit, à la fois du côté des recettes et des dépenses ».
Nazaré da Costa Cabral a également défendu que le FEFSS joue « un rôle très important », non seulement en tant que ‘coussin’ financier mais aussi comme « garant de l’équité intergénérationnelle du système de retraite ».
Il s’agit d’une proposition du secrétaire général du PS visant à utiliser le solde excédentaire du budget de la Sécurité Sociale pour augmenter de manière permanente les pensions les plus basses.
Le parti Chega proposera également, dans le cadre du processus de spécialité du Budget, une augmentation permanente des pensions de 1,5% et a demandé un consensus pour augmenter les retraites, se montrant prêt à approuver les propositions d’autres partis.
