Selon les communiqués du Ministère des Infrastructures et de l’Habitation ainsi que de l’ANA, le rapport soumis à l’appréciation du gouvernement intègre des contributions issues de la consultation qui s’est déroulée entre février et juillet, avec 104 demandes de contributions effectuées et 67 reçues, parmi lesquelles se distinguent les principaux opérateurs aériens et d’assistance en escale, des entités publiques comme la NAV Portugal, l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC), l’armée de l’air, des municipalités et d’autres opérateurs liés à l’activité aéroportuaire.
Aucun des communiqués ne fournit de détails sur le rapport, mais, selon le gouvernement, ce document s’est concentré particulièrement sur les principales spécifications techniques du projet, les besoins opérationnels des intéressés et l’évolution des redevances aéroportuaires.
« L’objectif est de garantir que le futur aéroport réponde adéquatement aux besoins du secteur, qu’il préserve l’intérêt public et qu’il dote le gouvernement des informations nécessaires pour une phase de négociation future avec la concessionnaire », a souligné le ministère dirigé par Miguel Pinto Luz.
La prochaine étape prévue dans le processus de candidature est la remise du rapport environnemental, dans un délai de six mois.
Le gouvernement a informé l’ANA, à la mi-janvier, de sa volonté que la concessionnaire avance avec la candidature pour le nouvel aéroport. À la suite de cette indication, l’ANA dispose de 36 mois (trois ans) pour présenter la candidature complète, selon le contrat de concession.
Le processus de candidature prévoit la remise de quatre rapports intermédiaires et d’un rapport final.
Le Ministère des Infrastructures a rappelé aujourd’hui « qu’il est en préparation, en coordination avec la concessionnaire, un mémorandum d’entente, visant à clarifier les prochaines étapes procédurales et à établir de manière plus précise le contenu à inclure » dans la candidature.
En outre, le gouvernement a souligné que le processus n’est pas encore entré dans la phase de négociation et qu’il analysera le document « avec l’attention due et, si nécessaire, demandera des éclaircissements à la concessionnaire ».
Le rapport initial remis par l’ANA au gouvernement le 17 décembre prévoyait un coût de 8,5 milliards d’euros, dont 7 milliards financés par l’émission de dette, et l’ouverture à la mi-2037, ou, avec des optimisations du calendrier à négocier avec le gouvernement, fin 2036.
Dans ce document, la concessionnaire proposait d’étendre la durée de la concession actuelle de 30 ans supplémentaires et d’augmenter progressivement les redevances aéroportuaires jusqu’en 2030 pour financer le nouvel aéroport de Lisbonne.
Le contrat actuel en vigueur, signé en 2012, prévoit une concession pour 50 ans. Si cette proposition aboutit, la durée serait prolongée jusqu’en 2092.