ANA remet aujourd’hui au gouvernement une proposition pour réduire les coûts du nouvel aéroport.

ANA remet aujourd'hui au gouvernement une proposition pour réduire les coûts du nouvel aéroport.
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Le président exécutif de la gestion aéroportuaire, Thierry Ligonnière, a annoncé que le rapport est le fruit de la consultation de 45 entités, parmi lesquelles les principales compagnies aériennes opérant à l’aéroport de Lisbonne, des entreprises de services au sol, plusieurs municipalités, l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC), NAV Portugal – Navigation aérienne, entre autres. Ce rapport est remis, comme prévu, six mois après que le gouvernement a informé ANA de sa volonté que la concessionnaire avance avec la candidature pour le nouvel aéroport.

 

Selon le responsable, la concessionnaire proposera de modifier les spécifications minimales prévues dans le contrat de concession, anticipant une réduction du coût de l’infrastructure qui permettra une augmentation moindre des taxes aéroportuaires.

Le rapport initial remis par ANA au gouvernement le 17 décembre prévoyait un coût de 8,5 milliards d’euros, dont 7 milliards financés par l’émission de dette, avec une ouverture prévue à la mi-2037 ou, avec des optimisations du calendrier à négocier avec le gouvernement, à la fin de 2036.

Dans ce document, la concessionnaire a proposé d’étendre la durée de l’actuelle concession de 30 ans supplémentaires et d’augmenter progressivement les taxes aéroportuaires jusqu’en 2030 pour financer le nouvel aéroport de Lisbonne.

Le contrat actuel en vigueur, signé en 2012, prévoit une concession de 50 ans. Si cette proposition avance, la durée serait prolongée jusqu’en 2092.

Le rapport initial a été rendu public après que le gouvernement a informé ANA, le 17 janvier, de son intention que la concessionnaire avance avec la candidature pour le nouvel aéroport. Après cette indication, ANA dispose de 36 mois (trois ans) pour présenter la candidature complète, selon le contrat de concession.

Le processus de candidature prévoit la soumission de plusieurs documents tels que le Rapport des consultations, le Rapport sur le site sélectionné, une Étude d’impact environnemental, le Rapport technique et le Rapport financier.

Dans le rapport initial, ANA a également imposé comme condition préalable à la construction du nouvel aéroport la validation par la Commission européenne de l’absence d’aides d’État concernant d’éventuelles contreparties reçues.

Le ministre des Infrastructures et de l’Habitat, Miguel Pinto Luz, a déclaré en février au parlement que le gouvernement ne croyait ni aux délais, ni au montant, ni à l’augmentation des taxes proposés par ANA et a proposé un mémorandum d’entente entre les deux parties pour négocier ces questions.

Le gouvernement a également mis en doute la validité de la proposition d’augmenter les taxes aéroportuaires à partir de 2026 pour financer la construction du nouvel aéroport.