« ANA Aeroportos de Portugal réfute les affirmations irréalistes du président de l’ASPP/PSP concernant le prétendu manque de conditions de l’infrastructure pour expliquer le temps de traitement des passagers à la frontière aérienne de l’aéroport de Lisbonne », a déclaré en réponse à Lusa.
Le président de l’Association Syndicale des Professionnels de la Police (ASPP/PSP), Paulo Santos, a aujourd’hui imputé la responsabilité à ANA de ne pas avoir créé les conditions pour un flux de passagers qu’elle savait déjà exister.
Le gestionnaire aéroportuaire a soutenu que la « tentative de détourner l’attention des impacts de la lutte syndicale, qui a nui à des milliers de passagers » est contredite par l’absence de ressources humaines, de planification adéquate et de stabilité aux ‘e-gates’.
Cette situation, comme mentionné, est visible par les passagers qui se retrouvent face à des guichets fermés et des ‘e-gates’ éteintes.
ANA a également indiqué qu’elle partage quotidiennement et en temps réel des données sur l’opération de la frontière, garantissant qu’elle a collaboré avec les autorités pour la résolution du problème aux frontières aériennes, « dans le cadre de sa responsabilité contractuelle ».
Le système européen de contrôle des frontières pour les citoyens non communautaires sera suspendu pendant trois mois à l’aéroport de Lisbonne, une infrastructure qui sera renforcée « immédiatement » par des militaires de la GNR, a annoncé aujourd’hui le Ministère de l’Administration Interne.
Dans un communiqué, le Gouvernement a justifié le renforcement des mesures de contingence à l’Aéroport Humberto Delgado, à Lisbonne, par « l’aggravation des contraintes dans la zone d’arrivée » des passagers non européens provenant de l’extérieur de l’espace Schengen dû à l’évolution du nouveau Système d’Entrée/Sortie (EES) de l’Union Européenne.
Le MAI a avancé qu’un « renforcement immédiat » des militaires de la Garde Nationale Républicaine avec une formation certifiée au contrôle des frontières aura également lieu et qu’environ 30 % de la capacité des équipements électroniques et physiques de contrôle des frontières externes sera augmentée.
Pour ANA, ces mesures sont adéquates et nécessaires pour la « mitigation rapide des impacts ».